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jeudi 30 janvier 2014

Guinée équatoriale: Assassinat ou suicide de Carmelo Martin Modu Ebuca fils du feu opposant Carmelo Modu Acuse Bidang

MALABONews-Malabo(Guinée équatoriale)-Le vice ministre au ministere des transports, technologie postes et telecommunication Carmelo Martin Modu Ebuca a ete retrouvé mort jeudi Matin a l'hotel Sofitel Sipopo de Malabo situé a une 15 kilomettres du coeur de Malabo la capitale.
Assassiné ou suicidé ?les circonstances de la mort du fils du feu opposant politique  Carmelo Modu Acuse Bibang fondateur du parti union democratique et sociale (UDS) decedé en 2009.
A Malabo rien n'est encore claire , certains parlent d'un possible assassinat tandis que d'autres parlent de suicide.
Selon les commentaires, Carmelo Modu Ebuca aurait sauté dans a l'étage (pas de precisions )de l´hotel Sofitel Sipopo de 5 etoiles.
Carmelo Martin Modu Ebuca habitait a Ela Nguema un des quartiers plus peuplés de Malabo
les memes commentaires indiquent qu'il s'etait rendu a Sipopo suite a une discussion avec son épouse qui peine jusque lá á faire des declarations, ¨elle ne fait que pleurer¨raconte une source proche de la famille
Malabonews n´ayant pas ancore tous les elements de cette mort donc les circonstances demeurent   mysterieuses, nous reviendrons avec plus de detailles.
SOM/



Guinée équatoriale:The Panthers representant en coupe de la CAF s'attache des services de l´'Argentin Daniel Roberto Luengo

Daniel Luengo a gauche et Ruslan Obiang Nsue a droite

MALABONews-Malabo (Guinée équatoriale) Le club de The Panthers  représentant de  la Guinée équatoriale en coupe de la CAF cette saison s’attache des services de l’Argentin Daniel Roberto Luengo qui a signé mercredi a Malabo un contrat de six mois pour entrainer le club  en vue de la compétition dont le tour préliminaire commence dans quelques  jours.
Le club équato-guinéen de The Panthers rencontre à la phase préliminaire le club Medeama du Ghana.
Pour être donc a la hauteur de la compétition, le club équato-guinéen a renforcé sa tanière en contractant  4 nouveaux joueurs.
Parmi ces joueurs dont leur présentation au public au eu lieu mercredi avec leur entraineur au stade de Malabo, il y a Victor Manuel 28 ans Espagnol mais d’origine Colombienne  portera le dorsar 23, il  vient de l’Espagne deuxième division,  Luis Paulo Neto lui vient du Brésil et portera le dorsar 19, Done Botein le Ghanéen lui portera le numéro 11 et Umo Emmanuel Nigérian et ancien sociétaire du stade Malien de Bamako lui s’adjuge le numéro 8 du club The Panthers.
«  Je suis satisfait d’être ici pour entrainer ce club de the panthers, »a déclaré l’Argentin
Interrogé sur les résultats, Daniel Roberto Luengo a répondu, qu’il est venu pour contribuer au succès du club en notifiant qu’il ne perd jamais avant d’ajouter qu’il aime les défis.
Daniel Roberto Luengo nouvel entraineur et Ruslan Obiang Nsue président du Club de The panthers et fils du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema au pouvoir depuis 34 années n’ont pas souhaité révéler le montant du contrat.
« J’attends comme résultats de toutes les dépenses, franchir le tour préliminaire de la coupe de la CAF et  remporter plus de coupes nationales » a déclaré  Ruslan Obiang Nsue
Obiang Nsue a lancé un appel aux autres clubs équato-guinéens à lui emboiter le pas en contractant les joueurs étrangers pour professionnaliser le championnat  équato-guinéen de football ou Liga comme on l’appelle ici.
Ruslan Obiang Nsue président de The panthers par ailleurs secrétaire d’état en charge des sports au ministère des sports et jeunesse a dit avoir mis plus de 300 millions de  FCFA pour son club qui dispute  pour la deuxième fois la coupe de la CAF.
SOM/

Guinée équatoriale-Cameroun -Kye-ossi:le durcissement des conditions aux frontieres terrestres,les populations riveraines dans la souffrance

MALABONews-Malabo(Guinée équatoriale)-Les frontières terrestres entre le Cameroun et la Guinée équatoriale fermées depuis le 1er janvier 2014 a la décision de  la Guinée équatoriale sont rouvertes depuis vendredi 24 Janvier 2014 suite a la tenue dans la ville équato-guinéenne de  Mongomo de la 5e réunion mixte ad hoc Cameroun-Guinée équatoriale sur les affaires consulaires et sécurité transfrontalière présidée par le ministre Camerounais des affaires étrangères Pierre Mokoko Mbojo et le ministre de l’intérieur de Guinée équatoriale Clemente Engonga Nguema Onguene
Les frontières sont certes rouvertes mais les populations  riveraines ne sont pas satisfaites car le durcissement des conditions d’immigration par la Guinée équatoriale fait grincer les dents.
« il est hors des questions qu’entre nous ici a la frontière on nous demande d’avoir un passeport et prendre le visa pour aller par exemple  a Ebibeyin ville frontalière de Guinée équatoriale  ou a Ambam ou  Kye-ossi  villes frontalières Camerounaises » déplore cet habitant de Biso Bi Nnam village de Guinée équatoriale  ou se trouve la frontière avec le Cameroun
« On  se fréquentait sans problème qu’allons nous faire maintenant pour aller visiter ma famille qui est a Ebibeyin en  Guinée équatoriale, mes frères sont la bas puis que mon oncle lui est resté en Guinée équatoriale et mon père lui s’est installé ici a Akobang Kye-ossi » s’interroge un riverain coté Camerounais. Alors vous pouvez constater le danger de ce durcissement des conditions de migration sans exception
Avant les populations riveraines se rendaient d’un cote comme de l’autre grâce a leur carte d’identité qu’il déposait au poste de police de la frontière que l’on retirait quand on est de retour malgré la rackette des policiers qui exigeaient la somme de 2000 ou 5000 FCFA.
Kye-ossi ville Camerounaise à cette frontière est une véritable plaque tournante des échanges commerciaux ou les équato-guinéens s’approvisionnent en produits agricoles, produits par le grenier d’Afrique centrale qui est le Cameroun
Et à Ebibeyin ville équato-guinéenne de la frontière, les Camerounais viennent pour acheter les produits importés de l’Espagne comme le  vin rouge enveloppe.
A la frontière donc Cameroun -Guinée équatoriale  a Kye-ossi les populations riveraines sont en colère et notifient  aux autorités que cette mesure est a leur défaveur et qu’elle affecte sérieusement leur quotidien
Il revient donc aux autorités des deux pays  de revoir les  conditions surtout pour les milliers d’habitants  riverains afin de se fréquenter comme avant et exercer librement leurs petits commerces pour leur survie.
SOM/

mercredi 29 janvier 2014

Guinee Equatoriale-Politique-Opposition-Exile : Raimundo Ela Nsang, secrétaire exécutif de la CORED, à l’émission « Le Grand Débat »

Africa n°1 : Raimundo Ela Nsang, secrétaire exécutif de la CORED, à l’émission « Le Grand Débat »sur

Africa n°1. 

 
Invité à l’émission « Le Grand débat » sur Africa n°1, le mercredi 22 janvier, l’opposant équato-guinéen, Raimundo Ela Nsang, secrétaire exécutif de la Coalition d’opposition pour la Restauration d’un État démocratique (CORED), a répondu aux questions du présentateur Francis Laloupo et du polémiste Jean-Claude Tchicaya, consultant sur les questions sociales et éducatives.

Pour ceux qui ont manqué l’émission et qui ne pourront l’écouter sur le site web d’Africa n°1 : ICI, nous vous proposons une transcription (non littérale) de l’interview :
- Francis Laloupo : Au pouvoir depuis 1979, Teodoro Obiang Nguema est davantage connu pour l’affaire dite « des biens mal acquis » que pour sa gestion de la Guinée équatoriale. Derrière les opérations de communication et les images d’un pays qu’on dit en plein essor, quelle est la réalité politique de la Guinée équatoriale ? Face à l’absence d’alternance démocratique,  les mouvements d’opposition en exil ont décidé de se réunir au sein d’une coalition, mais que réclame exactement cette opposition et quels sont ses moyens d’action ? Réponse avec notre invité : Raimundo Ela Nsang, Secrétaire général de la CORED (Coalition d’opposition pour la Restauration d’un État démocratique).
Raimundo Ela Nsang, bonsoir !
- Raimundo Ela Nsang : Bonsoir. Merci de m’avoir invité sur Africa n°1.
- Francis Laloupo : Parlez-nous de votre mouvement, la CORED…
- Raimundo Ela Nsang : Actuellement, nous rassemblons 12 partis en exil et nous espérons que d’autres partis vont se joindre à nous. Notre objectif est de lancer un mouvement qui puisse offrir un espoir au peuple. Car, en Guinée équatoriale, le seul parti d’opposition légalisé sert surtout à donner le change à un régime qui prétend être démocratique, mais qui n’est en fait qu’une dictature déguisée en démocratie, ce qu’on appelle parfois : une démocrature.
- Francis Laloupo : Pour mieux vous connaître, vous êtes vous-même le fils d’un militant politique qui fut un des leaders de l’indépendance de la Guinée équatoriale. Est-ce que son parcours politique a été moteur de votre propre engagement ?
- Raimundo Ela Nsang : Oui effectivement. Mon parcours politique personnel s’inscrit dans le sillage de mon père et de tous ceux qui ont travaillé pour l’indépendance de notre pays. Contrairement à Teodoro Obiang qui ne s’est jamais engagé dans le processus d’indépendance, car c‘est quelqu’un qui a été parachuté par son oncle (élu président en 1969), suite à une tentative de coup d’Etat survenue 6 mois après l’indépendance. Et d’ailleurs, mon père a fait partie de ceux qui s’étaient opposés à la promotion de Teodoro Obiang en tant que responsable des forces armées.
- La Guinée équatoriale est un petit pays méconnu. Aujourd’hui, en France, on parle beaucoup de l’affaire des « Biens mal acquis ». Pour votre part, regrettez-vous qu’on ne parle de votre pays qu’à travers cette affaire judiciaire ?
Raimundo Ela Nsang 7158- Oui, bien sûr, je le déplore. Les médias s’intéressent surtout aux faits insolites autour des « biens mal acquis » et du fils du président parce que c’est amusant pour leurs lecteurs, mais l’opposition (jusqu’alors très localisée en Espagne) ne bénéficie pas de l’attention des médias pour parler du régime d’Obiang.
Je voudrais que nous analysions, au-delà des « biens mal acquis », les conséquences d’une mauvaise gouvernance pour notre pays. De même, nous réclamons depuis longtemps à être entendus par la Communauté internationale, car nous croyons qu’il ne peut pas y avoir de changement politique en Guinée équatoriale sans une forte pression de la Communauté internationale.
- Dans cette affaire des « biens mal acquis », on se souvient des saisies spectaculaires effectuées à Paris et du mandat d’arrêt lancé par la justice française. On sait par ailleurs que Teodorin, le fils du président qui a amassé toute cette fortune, avait déjà été arrêté en 2001 aux États-Unis pour détention de stupéfiants, et qu’il est aujourd’hui ministre…
- Non, il est 2e vice-président. C’est son jeune frère qui est ministre du pétrole… Mais, le 28 janvier prochain, le jour où aura lieu la Conférence de presse de la CORED à Paris, Teodorin doit se présenter devant un juge fédéral américain en Californie, et s’il ne se présente pas, il risque d’avoir contre lui un nouveau mandat d’arrêt international, cette fois dicté par les États-Unis.
- Concernant la succession du président, plusieurs fils pourraient y prétendre et notamment celui qui est ministre du pétrole (Gabriel Mbega Obiang Lima)…
- Oui, c’est pourquoi la CORED veut permettre une transition démocratique pour éviter une succession qui serait une catastrophe pour le pays… Aujourd’hui, le peuple équato-guinéen est relativement passif, il subit, il n’y a pas de guerre civile, et cela peut donner l’impression que la population soutient le régime. Mais, je voudrais démentir cette fausse impression en faisant remarquer que si le régime équato-guinéen se montre si féroce, c’est qu’il sait qu’il y a en face de lui un peuple qui aspire au changement. Le degré de répression est proportionnel au désir du peuple de se libérer.
- Parlons de cette Guinée équatoriale, pays d’à peine 740.000 habitants qui dispose de ressources pétrolières très importantes. C’est le 3e producteur pétrolier en Afrique subsaharienne, avec un taux de croissance de 13% en 2013. Un taux de croissance qui dépend du prix des hydrocarbures et qui n’a rien à voir avec le niveau de vie des Équato-guinéens. Un PNB qui s’élève à 11 milliards de dollars dont 90% proviennent des industries pétrolières et gazières. Comment donc est géré aujourd’hui cette manne pétrolière en Guinée équatoriale et quelle est la situation économique du pays ? Doit-on croire  le gouvernement équato-guinéen qui parle d’un « boum économique », de l’essor des infrastructures et de l’élévation du niveau de vie ?
- Oui, le pays est en croissance économique si l’on tient compte de la production des hydrocarbures, mais l’on analyse comment cette manne pétrolière est gérée, on va se rendre compte que la situation de la population ne s’améliore pas. Le pays connaît par exemple une situation de malnutrition chronique…
- Vous êtes en train de nous dire que le 3e producteur pétrolier d’Afrique subsaharienne ne parvient pas aujourd’hui à nourrir 740.000 habitants ?
Raimundo Ela Nsang 9423- Voilà. C’est une réalité. Il n’y parvient pas. La Guinée équatoriale est classée au 136e rang mondial pour son indice de développement humain, loin derrière le Gabon (109e) qui a pourtant un PIB par habitant deux fois moins important.  De même, l’espérance de vie en Guinée équatoriale est de 51 ans tandis qu’au Gabon, elle est de 63 ans. Ce sont des données qui montrent qu’il n’y a pas eu d’améliorations en Guinée équatoriale et qu’il y a un écart abyssal entre les richesses que nous exploitons et la pauvreté de la population.
- Mais alors, où va l’argent ?
- Il y a des biens mal acquis, mais pas seulement. Comme vous le savez, la Guinée équatoriale détient 50% des réserves de la CEMAC. Ce sont des données objectives publiées par les organisations internationales. Par ailleurs, le gouvernement met en place des projets faramineux. Aujourd’hui, il est en train de construire une ville au fond de la forêt (Oyala), une ville de 200.000 habitants (alors que nous sommes 740.000 !), avec des palais présidentiels, etc. Le gouvernement mise sur la construction d’infrastructures pour justifier une politique d’investissements, comme les nombreux hôtels généralement vides, sans parler de la cité de Sipopo où ont été construites 52 villas luxueuses pour héberger les Chefs d’État lors du Sommet de l’Union africaine en 2011. Il y a donc des investissements lourds qui n’ont rien à voir avec les besoins de la population.
Aujourd’hui, le gouvernement est fondé sur une logique clientéliste. En ouvrant le pays aux investisseurs étrangers, Obiang dispose désormais de l’argent lui permettant d’entretenir de nombreux courtisans, mais il refuse de faire progresser son peuple, car un peuple ignorant et pauvre ne pourra pas se battre contre lui. En 1997, lors d’une Conférence économique, Obiang avait promis que l’argent du pétrole servirait à améliorer la situation sociale, mais il s’est rendu compte qu’en faisant cela, il se mettrait en danger, car un peuple instruit ne pourrait jamais accepter le non-respect de ses droits…
- Quels sont aujourd’hui les principaux partenaires économique de la Guinée équatoriale ?
Aujourd’hui, le partenaire qui prend de l’importance, c’est la Chine. Même si ce sont encore les entreprises américaines qui ont la maîtrise du secteur pétrolier. Avec l’affaire des « biens mal acquis », la Guinée équatoriale se détourne peu à peu de ses anciens partenaires, les États-Unis et la France, pour trouver de nouveaux alliés (moins sourcilleux sur le respect des droits de l’homme). La Chine remporte là-bas des contrats faramineux, comme celui de 700 millions de dollars pour l’électrification qui n’arrive jamais…



-  Jean-Claude Tchicaya : Merci, Monsieur, pour votre éclairage sur la Guinée équatoriale. Vous avez souligné que ce pays comptait moins de 800.000 habitants. C’est un pays qui est assez méconnu, sauf par les frasques présidentielles, le népotisme ou les « biens mal acquis », et on se demande comment un pays aussi bien doté en ressources naturelles peut se trouver aujourd’hui dans une situation aussi ubuesque et aussi dramatique, avec des inégalités sociales et économiques spectaculaires, et une population dont les besoins élémentaires ne sont pas satisfaits…

Ma question est donc la suivante : Existe-il en Guinée des partis d’opposition qui participent à la vie politique du pays ? Quels sont vos liens avec eux ? Et quels sont vos espoirs à l’extérieur de cette Guinée équatoriale de parvenir à cette transition démocratique ?
- Raimundo Ela Nsang : J’ai déjà un peu répondu à cette question tout-à-l’heure. Alors, pour comprendre, il faut savoir qu’au cours des années 1980 et 1990, avant la découverte du pétrole dans les eaux équato-guinéennes, Obiang avait subi des pressions occidentales pour démocratiser le pays. Mais, par malheur, c’est au même moment où se mettait en place le processus du multipartisme que les entreprises américaines ont découvert les premiers gisements pétroliers. A partir de ce moment, Obiang a disposé de ressources financières suffisantes pour ne plus devoir se soumettre aux exigences occidentales. Le seul parti d’opposition légalisé qu’il tolère encore aujourd’hui n’est là que pour donner l’illusion que le pays est bien une démocratie…
- Quelles sont les trois principales revendications de la CORED ?
- D’abord, obtenir un véritable développement humain de la Guinée équatoriale. Ensuite, permettre au peuple de choisir librement ceux qui doivent le diriger et un meilleur partage des richesses. Enfin, il faut restaurer l’image de notre pays tant en Afrique que dans le reste du monde.
Plusieurs auditeurs africains interviennent alors et réagissent aux échanges précédents. L’invité répond en bloc à toutes ces interve
Raimundo Ela Nsang 2157- Raimundo Ela Nsang : Si Obiang faisait les choses correctement, comme l’a dit la première auditrice, nous n’aurions pas les indices de développement dont j’ai parlé tout-à-l’heure,
et si l’opposition pouvait s’exercer à l’intérieur du pays, nous ne serions pas là aujourd’hui. Nous sommes en exil parce qu’on ne peut pas s’opposer à l’intérieur du pays. Nous n’avons pas accès aux médias et aucun média d’opposition n’est autorisé. il est interdit de manifester ou de faire des meetings politiques. La seule manifestation qui a eu lieu dans le pays, nous l’avions organisée le 17 septembre 1992, entre étudiants, pour exiger la libération d’un de nos professeurs.  Obiang dépense énormément d’argent pour sa communication à l’étranger.
Je m’adresse donc à mes amis africains : Soyons sérieux. La Guinée équatoriale, c’est un pays qui est extrèmement riche. Aujourd’hui, on dit que la Guinée équatoriale n’est pas développée, ce n’est pas faux. A l’auditeur qui est allé travailler en Guinée équatoriale, je voudrais dire qu’Obiang fait venir dans le pays des cadres étrangers, des médecins, par exemple, qu’il paie dix fois plus que les médecins équato-guinéens… A tous les auditeurs qui se sont exprimés, je dis qu’on verra un jour les dégats qu’a fait Obiang en 45 ans de pouvoir dans l’une et l’autre dictature. Il a commis des exactions, il faut se renseigner, l’histoire de la Guinée équatoriale est méconnu …
Concernant notre projet politique et le dialogue avec le régime, nous travaillons réellement projet et nous invitons Obiang à débattre avec nous pour parler des problèmes de la Guinée équatoriale, mais il n’acceptera pas de dialoguer avec l’opposition, car jamais il ne l’a fait.
- Francis Laloupo : C’est le moment d’évoquer ici l’enlèvement récent d’un opposant (Cipriano Mba Nguema) à Lagos (Nigeria), le 14 décembre dernier. Selon vous, il a été arrêté à Lagos et transféré dans une prison de votre pays. Vous parlez donc d’une violence d’État…
- Oui, il existe une violence d’État. Et si on en vient à kidnapper des opposants à l’étranger, cela signifie qu’on craint l’opposition. Je suis en contact avec la femme de Cipriano Mba Nguema qui vit en Belgique avec ses 5 enfants lesquels bénéficient de l’asile politique de la part du gouvernement belge. Son mari est allé au Nigeria avec un visa délivré par les autorités nigérianes. Renseigné par des agents sur place, Obiang a décidé son enlèvement avec la complicité de bandes organisées nigérianes. Mais alors qu’ils étaient en mer en direction de Malabo, les gardes-côtes nigérians les ont interceptés et ont ramené le bateau au Nigeria. Obiang a alors usé de toute son influence pour que ce soit l’État nigérian, lui-même, qui lui livre Cipriano Mba Nguema. C’est dans l’avion présidentiel qu’il a été transféré à Malabo. C’est une violation des droits d’asile, ce sont des faits extrêmement graves.
A l’auditeur qui nous conseillait de rentrer au pays pour faire de l’opposition, je demande ce qui se passera pour nous alors qu’on nous kidnappe déjà quand nous sommes à l’étranger. C’est un régime fragile qui se maintient par une violence répressive, une violence à la mesure de sa fragilité. D’ailleurs, la fermeture des frontières, en violation des accords communautaires de la CEMAC, s’inscrit dans la même logique.
- Mais alors pourquoi la Guinée équatoriale reste-t-elle dans la CEMAC puisqu’elle refuse d’en appliquer les règles communes (comme l’adoption du passeport biométrique et la libre circulation des personnes) ?
- La Guinée équatoriale détient aujourd’hui 50% des fonds de la CEMAC, cela lui confère une importance diplomatique et économique. Elle n’a pas intérêt à la quitter. Obiang fonctionne en fonction de la permanence de son régime. S’il y a un fait qui peut mettre en danger son pouvoir, il ne le respecter jamais. Comme il ne respecte pas beaucoup d’accords qu’il a pourtant signés…
- Nous arrivons à la fin de cette émission. Je rappelle que vous êtes le Secrétaire exécutif de la CORED (Coalition d’opposition pour la restauration d’un Etat démocratique) et votre mouvement organise une conférence de presse, le 28 janvier, pour présenter votre programme et votre projet politique. Cet événement est ouvert au public, au 2 Place de la Bourse, à Paris.
(Source : Africa n°1 – Transcription : Assofrage)

mardi 28 janvier 2014

Guinee Equatoriale-presse:Le matériel des journalistes de la Financial Times confisqué en Guinée équatoriale



                                                                                                     
Le comité pour la protection des journalistes CPJ est préoccupé pour de graves atteintes a la liberté de presse en Guinée équatoriale a moins quelques jours de la tenue du symposium sur  la diversification de l’économie équato-guinéenne a célébrer du 3 au 4 février 2014 a Malabo la capitale.
Le 20 janvier dernier a Malabo les agents de la sécurité armés ont arrêté Javier Blas, rédacteur en chef pour l’Afrique du journal Financial Times, et Peter Chapman. Le  rédacteur en chef  Javier Blas a dit au CPJ qu’au moment de leur arrestation les journalistes partaient  dans un taxi réaliser une interview avec un ministre. Arrêtés donc ils ont été conduits chez le ministre de la sécurité nationale ou leur matériel a été confisqué et eux mêmes libérés trois heures après a raconté Blas. Les autorités ont remis aux journalistes leur passeport et téléphones sept heures après mais leurs ordinateurs, tablettes, bloc notes et enregistreurs de sons qui contiennent les interviews avec les diplomates et politiciens n’ont pas été remis aux journalistes, ce matériel est toujours confisqué par les hommes forts de Malabo.
Blas, de nationalité Espagnole et Chapman Britannique sont arrivés en Guinée équatoriale le 14 janvier dernier après avoir eu le visa de 30 jours a l’ambassade de guinée équatoriale a Londres en Angleterre. Les journalistes sont venus en Guinée équatoriale pour couvrir le symposium et l’avant symposium pour le journal Financial Times.
Roula Khalaf, chef du service étranger pour  Financial Times,  a dit au  CPJ que Guinée équatoriale est en train de faire venir les experts et investisseurs a travers le monde pour présenter les opportunités de la diversification de l’économie du pays.
" L’arrestation de Javier Blas et Peter Chapman ainsi que la confiscation de leur matériel est un avertissement pour tous les journalistes et leurs sources que l’échange de l’information a de graves  conséquences en Guinée équatoriale," a indiqué  Peter Nkanga, Consultant du CPJ pour l’Afrique de l’ouest et du centre.
"Les autorités doivent remettre le matériel de reportage a Blas y Chapman et s’abstenir de harceler les journalistes qui cherchent à couvrir le symposium".
Blas a dit a CPJ que les deux se sont vu refuser de communiquer avec leur consulat en Guinée équatoriale durant leur détention, ce qui est une violation de la convention de Viennes sur les relations consulaires.
Khalaf a dit que les ournalistes avaient recus les accréditations de presse accordées par le ministre de l’information Teobaldo Nchaso Matomba. Blas a dit au CPJ que  quand ils étaient en garde a vue, un officier de police leur a dit qu’il les  avait déjà observé  pendant plusieurs heures selon Blas un de leurs interviewés les avait alerté qu’ils ne fassent pas de conversations confidentielles par téléphone puis qu’ils sont écoutés.
Khalaf a confirmé que les journalistes ont quitté la Guinée équatoriale le 21janvier et qu’on les a laissé partir quand ils ont révélé les clés d’accès à leurs ordinateurs portables et tablettes.
 Les journalistes sont rentrés a Londres sans leurs ordinateurs portables, bloc notes et les enregistreurs de sons.
Traduction / Malabonews

mercredi 22 janvier 2014

MALABONews-Malabo(Guinee equatoriale)-La CORED (Coalition d’opposition pour la Restauration d’un État démocratique), récemment créée et qui  rassemble 12 partis et associations d’opposition, tiendra une conférence de presse à Paris, le mardi 28 janvier 2014.
« Les membres de la CORED, qui viendront de plusieurs pays d’Europe, souhaitent en effet rencontrer la presse internationale et les organisations soucieuses de la situation actuelle que vit le peuple équato-guinéen« , lit-on dans le communiqué de la CORED publié à la date du 18 janvier.
« Cette rencontre consistera tout d’abord à faire un bilan général du régime du président Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979, qui exerce une répression permanente et un accaparement des ressources économiques. Ensuite, à présenter la CORED, ses objectifs et ses actions immédiates« , précise ce même communiqué.
Cette conférence aura lieu le mardi 28 janvier 2014, de 14h30 à 17h30, à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (2 Place de la Bourse, Paris) et les intervenants qui seront présents : Raimundo Ela Nsang, secrétaire exécutif de la CORED ; Fernando Dekeno Djemi ; Nieves Jahr Nchama ; Francisco Ela Abeme ; Salomon Abeso Esono ; Filiberto Mabale Ntutumu et Carlos Abaga Ayingono.
Le débat sera modéré par Benjamin Bibas, journaliste spécialiste de l’Afrique centrale et co-responsable du groupe Afrique d’Europe-Ecologie-Les Verts.
ASSOFRAGE/

 MALABONews-Malabo(Guinée équatoriale)-Le gouvernement de Malabo met en vente a sa population un total de   1894 logements sociaux  construits dans le cadre du programme de logement décent pour tous dont le  cout d’une maison est de 40 ou 30 millions de FCFA  a verser pendant une période de 50 années  indique  l’entreprise d’immobiliers de Guinée équatoriale (ENPIGE).
Pour entrer en possession d’un logement comprenant trois chambres, un Salon, une cuisine et deux toilletes, il faut verser une avance de 2,5 millions de FCFA et 78000F CFA par mois sur une période de 50 années selon la même source
En cas de décès du titulaire de la maison, l’héritier continuera à payer jusqu'à solder.
Malabo a entreprise une politique de construction de logements sociaux pour éradiquer les  bidonvilles
Les 1896 logements en vente construits par des entreprises Chinoises se  trouvent dans différentes villes du pays, Malabo la capitale, Bata poumon economique,Mongomo,Ebibeyin, Anisok, Mbini, Micomiseng, Niefang , Nsok Esomo etc.
La construction des logements sociaux est une des promesses électorales du président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema  en 2008.
Dans le pays, des voix  s’élèvent pour les prix de ces logements jugés chers pour un citoyen à faible revenu journalier ou avec  un salaire dérisoire comme les fonctionnaires équato-guinéens.
 L’inflation en Guinée équatoriale frôle désormais la barre de 15% sous le regard négligeant des autorités ou gouvernement, incapable de faire appliquer les prix fixés dans le décret de 2007.
Le gouvernement compte construire plus de 30 mille logements sociaux en faveur de sa population une initiative certes saluée mais  la politique de distribution ou conditions d’acquisition  doivent être revues selon la  catégorie sociale pour faire bénéficier toutes les classes.
SOM/