Malabo,Malabonews (Guinée équatoriale)-La formation des organisations de la société
civile du Gabon et de la Guinée équatoriale impliquées dans le processus
national de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE)
a pris fin ce vendredi 17 avril à Malabo la capitale de Guinée équatoriale.
La fin de cette formation a été marquée par
l’annonce de la Guinée équatoriale qui entend présenter à nouveau sa
candidature entre mai et juin 2017 au comité international de l’ITIE, pour
solliciter son admission.
Mais avant cette échéance, la Guinée
équatoriale appelle le comité international de l’ITIE de revoir sa liste de
conditions car les données ont changées c’est ce qu’a demandé en tout cas le
directeur de la commission nationale de ITIE de Guinée équatoriale Hinestrosa Gomez
« je crois que l’ITIE Internationale et les pays
doivent s’asseoir pour les changements
au niveau de demandes de ITIE internationale parce que le scenario est
totalement différent par rapport au moment qu’on a installé ITIE internationale .quand on a installé
ITIE internationale le marche du pétrole était très haut mais maintenant le
marche du brut a les difficultés pour arriver aux bénéfices et s’il n y a pas
de bénéfices il n y a pas de ITIE pour
moi car on parle de bénéfices ici , la distribution du bénéfice, quand il n’il y a
pas de bénéfices ,il n’y a pas de distribution, donc il faut prendre tout ca en
compte pour redéfinir les stratégies »a expliqué Hinestrosa Gomez.
Le Gabon et la guinée équatoriale ont les problèmes
similaires qui tardent encore leur adhésion à l’ITIE internationale, la société
civile étant peu considérée par leur gouvernement et pourtant acteur
incontournable pour l’adhésion de ces pays à l’ITIE, le projet de
renforcement de la gouvernance des matières premières en Afrique centrale
REMAP-CEMAC de la coopération Allemande au développement (GIZ) a décidé
d’organiser cette formation pour renforcer les capacités de ces OSC afin de
jouer bien leur rôle.
Les organisations de la société civile du
Gabon présentes à la formation à Malabo comme Brainforest Gabon, ONG croissance
et saine environnement, publiez ce que vous payez, gouvernance Afrique sans frontière, ONG cri de femme ou encore haut conseil des
acteurs non étatiques et les
organisations de guinée équatoriale comme AGECDEA ont en outre mené des échangés
pendant cinq jours de formation pour
trouver des stratégies en vue de leur meilleure opérationnalisation.
Elles ont profité de l’occasion pour appeler
leur gouvernement à créer un climat de « confiance » mais aussi de jouer la carte de la « transparence »
dans la gestion de recettes de
l’exploitation des matières premières de leur pays.
La société civile est un acteur clé de développement
a reconnu Elias Ondo Mbana, directeur de la société civile au ministère de l’intérieur
de guinée équatoriale alors que l’ambassadeur Allemand à Malabo, ELMAR Jakobs présent
à la clôture de la formation a encouragé les pays de la CEMAC à avoir la culture des Organisations de la société
civile comme son pays ou presque tout citoyen est membre d’une association
a-t-il indiqué.
Les représentants des organisations de la société
civile de deux pays producteurs de l’or noir en Afrique centrale devront donc
se retrouver à Libreville au Gabon pour une prochaine formation du 24-28 avril
2017.