Malabonews-Malabo(Guinée équatoriale)-Les organisations de la société civile de Guinée équatoriale et du Gabon impliquées dans le processus national de
l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) de ces pays sont sur
les bancs à Malabo capitale de Guinée équatoriale depuis ce lundi 13 mars pour une session de
formation de cinq jours.
L’objectif de cet atelier est d’armer
davantage la société civile de ces deux pays d’outils pour mieux appuyer et accompagner leur gouvernement en vue de leur adhésion à l’ITIE international et de mieux gérer leur association.
Cette première session de formation des
organisations de la société civile (OSC) organisé par le projet de renforcement
de la gouvernance des matières premières en
Afrique centrale(REMAP-CEMAC) de la coopération Allemande au développement
(GIZ) vise en outre et au finish , le
renforcement des capacités des OSC pour qu’elles contribuent à
l’exploitation rationnelle des matières premières , à la lutte contre la
pauvreté et au développement durable de la sous région d’Afrique centrale.
Les organisations de la société civile de
guinée équatoriale et du Gabon ont donc à leur menu les thèmes par exemple, le management
associatif, la communication interpersonnelle qui est un outil de gestion
associative.
La formation des OSC intervient au moment ou le gouvernement
de Malabo et de Libreville se préparent
à présenter de nouveau leur candidature déjà rejetées une fois par le comite
international de l’ITIE pour manque de
Transparence dans la gestion de leurs matières premières et libre participation
de la société civile.
Le directeur de l’ITIE Guinée équatoriale Hinestrosa Gomez qui a présidé l’ouverture de
la formation a indique attendre beaucoup de la société civile de son pays pour
l’adhésion de la Guinée équatoriale à sa prochaine présentation devant le
comite international de l’ITIE.
« Nous avons déjà 95% réalisations ou de conditions requises
pour notre adhésion et nous travaillons encore
et ca sera 100% » a indique
Hinestrosa Gomez à la cérémonie d’ouverture de la formation lundi à
Malabo.
Le comite international de l’ITIE avait en
avril 2010 décide de ne pas admettre la
Guinée équatoriale à l’ITIE car le pays ne se conformait pas aux exigences.
Le gouvernement et les parties impliquées
cherchent à parler d’une même voix malgré les dénonciations de certaines ONG
qui accusent le gouvernement d’ imposer la marche à suivre.
Un total
de 231 organisations de la société civile sont enregistrées en Guinée
équatoriale selon Elias Ondo Mbana
directeur de la société civile au ministère de l’intérieur.
La guinée équatoriale est le troisième
producteur du pétrole en Afrique subsaharienne, mais la gestion des recettes se
fait dans une opacité et au profit d’un
groupuscule d’hommes proches du pouvoir.
Le pays produit aussi du gaz, il exploite et
exporte également le bois
Petits pays d’environ 28000 KM2, la Guinée
équatoriale, avait en 2006 annoncé l’intention de l’ITIE suite à la
pression de la banque mondiale, les
multinationales pétrolifères comme EXXON Mobil, Hess etc. qui avaient constaté
le paradoxe de l’abondance des matières premières et le manque de services de base pour une
population de moins d’1, 5 millions d’habitants.
Le Gabon et la guinée équatoriale sont deux
grands pays producteurs du pétrole dans l’espace de la communauté économique et
monétaire d’Afrique centrale CEMAC et ils sont encore sur ses six pays jusque là pas conformes à l’ITIE.
SOM/
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