Malabonews-Malabo(Guinee equatoriale)-Le gouvernement de guinée équatoriale a interdit mercredi la circulation
des voitures réalisant le service Taxi sur tout le territoire national
et a donné un délai improrogeable de 72 heures pour prendre une
« autorisation spéciale »
au ministère de l’intérieur pour ceux qui souhaitent reprendre ledit
service alors que les chauffeurs de taxi ont entamé mardi à Malabo une
grève de trois jours pour demander la « baisse des prix et réduction de
la quantite de documents » pour leur service.
L’absence
de Taxi a donc des conséquences déplorables sur le quotidien des
habitants, comme chute de recettes journalières chez certains, les
élèves restent terrer chez eux, pénible de parcourir
les kilomètres à pieds sous un soleil accablant ou sous une pluie etc.
SOM/
« Il reste interdit la
circulation de Taxis sur tout le territoire national et on concède un
délai improrogeable de 72h pour que tout véhicule réalisant le service
Taxi qui souhaite circuler sur les routes nationales doit prendre
nécessairement une autorisation
spéciale » a indique le ministre de l’intérieur dans un communiqué lu a
la Télévision nationale.
L’autorisation spéciale
en question est « Gratuite » et sera livrée par le directeur générale de
la sécurité routière à Malabo et par les gouverneurs, préfets et sous
préfets dans les autres villes selon le même communiqué.
A Malabo les chauffeurs
de Taxi dénoncent un coup de théâtre alors que certains diplomates en
poste à Malabo contactés déplorent le manque d’esprit de
dialogue des autorités pour trouver une solution convenable au bras de
fer qui les oppose aux
chauffeurs de Taxi.
Le communique ne dit rien sur les griefs des chauffeurs de Taxi.
Cependant le
gouvernement qualifie les chauffeurs de Taxi d'habituels délinquants et les
accuse d’avoir paralysé à leur gré et risques leur activité quotidienne
pour laquelle le gouvernement reconnait leur fonction contributive pour
l’amélioration du bien être
personnel, familial et social peut-on lire sur le communiqué signé
Clemente Engonga Numa Onguene, ministre de l’intérieur.
SOM/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire