Malabonews- Malabo (Guinée équatoriale) Le
journaliste indépendant de guinée équatoriale, Samuel Obiang Mbana que suis,
correspondant d’Africa N°1, AFP, DW, Africaines à Malabo en Guinée équatoriale
a été expulsé mercredi de la conférence de presse du ministre de l’intérieur
par ailleurs président de la commission nationale électorale Clemente Engonga
Nguema Onguene .
Le motif de l’expulsion à cette conférence de presse n’a été notifié
au journaliste victime qui vous informe
a travers mon blog d’informations générales sur la Guinée équatoriale.
Apres une heure d’attente à
la salle pour le début de la conférence sans me dire que le ministre ne veut
pas les organes de presse que je représente, mais au début de la conférence dans
la salle ou elle s’est tenue, c’est en ce moment que l’attaché de presse de
ce ministère me communique que « le
ministre n’a pas accepté que tu sois ici »
Je lui ai demandé
pourquoi ?, il a rétorqué, « le ministre a dit qu’il ne veut pas
Africa N°1, sors pardon viens sortir » a indiqué Florencio Ondo Nkumu
l’attaché de presse au ministère de l’intérieur.
Cependant il est souhaitable
que le ministre de l’intérieur, Clemente
Engonga Nguema Onguene nous laisse
savoir réellement les raisons de cet acte anti presse et la violation de la loi
de presse , imprimerie et communication audiovisuelle de Guinée
équatoriale qui stipule que les
autorités ou pouvoirs publics sont tenus de fournir l’information publique aux
journalistes ou à la presse.
L’agissement ou l’acte est également
contraire à la constitution qui indique
que la population a droit à l’information de caractère public.
Le ministre a convoqué la
presse pour se prononcer sur l’absence
du parti de l’opposition, Citoyens pour l’innovation(C.I) dans la
commission formée des représentants du gouvernement et des représentants des
partis politiques légalisés dans le pays pour sensibiliser la population sur le
recensement électoral qui commence du 1er jusqu’au 13 aout.
Il était aussi question
d’informer sur le processus électoral en vue des élections législatives,
sénatoriales et municipale d’avant décembre 2017
A titre de rappel, le 23 juin dernier j’ai été brièvement interpellé
par la police pour avoir couvert un rassemblement de deux partis de
l’opposition qui actaient leur coalition électorale.
La carte mémoire de mon
appareil photo a été retirée et ne m’a été redonnée jusqu’aujourd’hui.
Je ne voudrai pas revenir
ici sur les arrestations, menaces, intimidations, harcèlement ou persécutions
dont je suis victime à cause de mon travail de journaliste.
Voila donc quelques difficultés et déboires dont je rencontre dans le
cadre de mon exercice de journaliste en guinée équatoriale.
Face à toutes ces actions ou mots
néfastes sur le journaliste parce qu’il fait son travail, je viens par
cette occasion demander qu’où est mon péché ou délit ?; pour être
journaliste , parce que refuser la manipulation par les politiques, parce que
rechercher que la vérité, parce que refuser les collaborations anti
déontologiques et étiques ? etc. .
La présence d’un journaliste digne de ce nom est synonyme d’un danger
public pour plusieurs du régime de Malabo.
J’appelle davantage à la conscience des uns et les autres en Guinée
équatoriale et dans le monde sur le rôle ou travail de la vraie presse ou
presse libre en faveur du développement et de la démocratie.
SOM/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire