MALABONews-Malabo(Guinée équatoriale)-La longévité au pouvoir de
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (36 ans et PLUS) au pouvoir en Guinee equatoriale presage un
chaos dans ce pays.
La fin du règne en Guinée équatoriale du président Teodoro Obiang Nguema provoquera
sans doute les démembrements de son
parti et les tensions ainsi que l’anarchie
car le manque de transparence dans la gestion politique du parti au
pouvoir PDGE, le clientélisme et les
intimidations occasionnant la peur générale ont
favorisé la longévité au pourvoir de Teodoro Obiang Nguema.
Le président Teodoro Obiang
Nguema a déjà fait 36 années de pouvoir et âgé de 73 ans , il vient à nouveau d’être
investi candidat de son parti démocratique de Guinée équatoriale PDGE à la
prochaine élection présidentielle de 2016 à l’issue du 3e congres
extraordinaire le 12 novembre dernier à Bata.
Cette énième candidature comme les fois précédentes du président Teodoro Obiang Nguema qui a accédé
au pouvoir par un coup d’état le 3 aout 1979, n’est pas acceptée par tous les militants de ce parti
PDGE comme on le fait souvent comprendre.
Plusieurs militants de ce
parti dénoncent l’absence de la transparence ou les règles démocratiques au profit des décisions
imposées.
Des milliers des citoyens
équato-guinéens anti-PDGE et militants ne cachent plus leur mécontentement en
vers les détenteurs de pouvoir à cause
des inégalités considérables entre les fils de ce petit pays pétrolier du fond
de golfe de Guinée où le pétrole coule à flot.
10% de la population dont les
proches du régime est hyper riche. Ces personnalités régulièrement confiées au
poste de responsabilité dans différentes institutions, administration, sociétés
par exemple, se sont enrichies grâce aux fonds publics détournés et la corruption.
Ils circulent dans les grosses voitures de luxe dans les
rues du pays sans être inquiétés, grâce
à l’impunité dont ils bénéficient et autres avantages économiques favorisés par
le pouvoir.
Au sein du PDGE, plusieurs
caciques ne voient même plus d’un bon œil ce qu’ils qualifient de l’entêtement
du président Teodoro Obiang Nguema à rester au pouvoir jusqu’à sa mort.
Ils dénoncent par ailleurs
tous les calcules de Teodoro Obiang Nguema à laisser le pouvoir entre les mains
de sa famille notamment ses fils.
Le Parti démocratique et la
gestion même de l’état sont sans partage aux mains de la famille présidentielle et certains proches.
La Guinée équatoriale est
dirigée par le père, le fils et le saint esprit c'est-à-dire le président Obiang, son épouse constancia Mangue et
ses frères et ses fils, Teodorin Nguema
Obiang, Gabriel Mbega Obiang etc.
Bien que rien n’empêche le Président
Teodoro Obiang Nguema d’être candidat à sa propre succession puis que la
constitution lui autorise encore deux mandats de 7ans après la reforme
constitutionnelle de 2011, mais plusieurs estiment qu’il est l’heure pour lui
de se reposer et laisser la place à d’autres de diriger aussi le pays qui est
pour tous les équato-guinéens et non pour un groupuscule ce qui sera donc un
bel exemple de démocrate comme Nelson Mandela.
Bien que Teodoro Obiang
Nguema dit qu’il garantit la paix, la stabilité et que les élections sont
souvent organisées.
Mais la paix et la stabilité
ne signifient pas l’absence des problèmes et l’organisation des élections ne
signifie non plus qu’il y a la démocratie.
Les élections en guinée
équatoriale sont souvent entachées des irrégularités, mais si les voix opposées
à ceux qui tiennent les manettes du pouvoir sont maltraitées comment savoir la
réalité sociopolitique.
Si la presse indépendante n’existe
pas comment mesurer le degré d’avancées démocratiques, développement etc.
Les mieux nantis et les
politiques au pouvoir dictent leurs vouloirs au détriment de la loi.
Dans ce contexte
équato-guinéen qui s’annonce noir après le départ du pouvoir de Teodoro Obiang
Nguema dont sa longévité et son système de gestion dans l’opacité, le
favoritisme sont mis en cause.
Il est important de signaler
ici autant on reste au pouvoir autant on prépare les déchirements du pays après
le départ de ce dernier qui pourtant se croyait être l’unique personne à
garantir la paix et la stabilité au détriment de l’application des règles démocratiques qui permettent
l’alternance et qui n’acceptent la prise
de pouvoir par la force, vraie garantie donc de la paix et de la stabilité.
SOM/
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