MALABONews-Malabo(guinee equatoriale)-Le
parlement de la CEMAC qui devait se réunir en session ordinaire budgétaire pendant un mois a partir du 12 octobre
dernier n’a pas pu tenir cette deuxième session parce que le budget
n’est pas encore disponible et les 30 parlementaires des six pays qui forment la CEMAC venus à
Malabo étaient obligés de rentrer dans leur pays.
La
session a été reportée à une date ultérieure alors que les ministres de l’union
économique d’Afrique centrale UEAC tiennent leurs assises à Malabo pour trouver
les pistes de sortie de la situation économique difficile dans laquelle est plongée
la sous région d’Afrique centrale.
La
chute du prix du baril du pétrole sur marché international, la crise en république
Centrafricaine et la lutte au Cameroun et Tchad contre Boko Haram devenu l’état
islamique (EI) en Afrique de l’ouest justifient le manque de moyens économiques
auxquels les états font face pour donner leur contribution en faveur de la
CEMAC et ses Institutions spécialisées pour leur fonctionnement a expliqué
la commission de la CEMAC.
Si
le budget de la CEMAC pour l’exercice
2015 a été arrêté en recettes et
dépenses à 96.270.382.520 francs.CFA(quatre vingt seize milliards, deux cent
soixante dix millions ,trois cent quatre vingt mille cinq cent vingt
francs)le budget 2016 sera fortement
revu à la baisse si l’on en croit le parlement de la CEMAC qui a son siège à
Malabo la capitale de Guinée équatoriale.
Cependant
les populations de la CEMAC, surtout les citoyens lambda ne cachent plus leur impatience
et colère vis-à-vis de la CEMAC qui tarde à mettre en application l’une de sa première
mission qui est de favoriser la libre circulation des personnes et leurs biens
dans son espace.
L’entrée
immédiate en vigueur de la libre circulation dans l’espace CEMAC a été
décidée pour la deuxième fois au sommet des chefs d’état de la CEMAC à
Libreville au Gabon le 6 avril 2015 mais jusqu’à ce jour, il n y a toujours
pas de libre circulation entre les états.
La
libre circulation a été décidée d’entrer pour la première fois en vigueur le 1er
janvier 2014, mais la Guinée équatoriale avait alors fermé ses frontières terrestres
pour des raisons de sécurité, économiques et risque d’être envahi.
Malabo
avait par ailleurs indiqué que toutes les dispositions n’avaient encore été
prises pour que la libre circulation des personnes et leurs biens soit
appliquée au niveau de son territoire.
Le
ministre de l’intégration régionale de Guinée équatoriale Baltasar Engonga Edjo
lui a indiqué que son pays la Guinée équatoriale et le Gabon aussi soupçonné de
bloquer la libre circulation, aimeraient avoir une libre
circulation ‘’maitrisée’’ et pas dans le ‘’cafouillage’’.
Le
manque de décisions ou réalisations par
la CEMAC en faveur de ses populations a fait à certains de croire que la CEMAC
est une ‘’réunion des chefs d’état et les autres dignitaires des pays qui la
forment pour boire les champagnes et mettre en place les stratégies pour maintenir les peuples sous
leur emprise ‘’.
Le
président Teodoro Obiang Nguema de Guinée équatoriale est l’actuel président en
exercice de la CEMAC.
SOM/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire