Infos sûres

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mercredi 8 juillet 2015

MALABOnews-Malabo(Guinee equatoriale)-Le ministère de la sécurité de Guinée équatoriale  a ouvert mardi une « enquête » après le naufrage du bateau transporteur de marchandises appelé Rio Mariano, le 24 juin dernier suite au «  silence des propriétaires » du bateau dont le naufrage a  fait 10 disparus et 14 survivants a indiqué l’officier de police Desiderio Oko 
« Nous avons convoqué les responsables de bateau Rio Mariano après avoir constaté leur silence depuis le naufrage, c’est pour ouvrir une enquête afin de comprendre pour quoi ils ont transporté les personnes alors que bateau est autorisé à transporter que les marchandises»  a déclaré mercredi à la télévision nationale l’officier de police Desiderio Oko
Le bateau  Rio Mariano quittait  Tiko sud ouest du Cameroun pour Malabo a chaviré pour « l’excès de charges » après une heure de marche ont  expliqué  Maria Esther Oyana et Victoria Nchama deux survivantes  équato-guinéennes.
Le bateau est propriété de la société commerciale Fifty Fifty appartenant à un ressortissant Camerounais, la société est spécialisée dans la vente du matériel de construction.
« Nous demandons aux autres pays s’ils peuvent nous aider pour retrouver les corps de ceux qui sont morts puisqu’ils sont coincés sous l’eau dans le bateau » a lancé un SOS Maria Esther Oyana  une des survivantes.
L’opposition  équato-guinéenne a dénoncé le peu d’intérêt de  la radio télévision nationale pour donner à temps les informations sur le  naufrage au profit de la diffusion des images du président Teodoro Obiang Nguema en tournée nationale.


 SOM/

mardi 7 juillet 2015

Guinee equatoriale-France:le personnel de l´institut d'expression Francaise ICEF de Malabo en Greve depuis lundi a cause des salaires de misère



MALABOnews-Malabo(Guinee equatoriale)-Le personnel de l’institut Français  ICEF de Malabo  a entamé lundi une «  grève  illimitée » pour la non  « revalorisation » de leur salaire
A l’entrée de l’ICEf de Malabo les affiches vous accueillent sur lesquelles ont peut lire « Greve du personnel, Salaire de misère, ou encore  il n’y a pas de travail jusqu’à nouvel ordre pour motif de la revalorisation des salaires du personnel de l’institut Français ICEF de Malabo »

L’entrée en grève du personnel de l’institut Français de Malabo composé des équato-guinéens et autres Africains intervient après le préavis de grève le 26 juin adressé à la direction de l’ICEf, préavis dont  l’entrée en grève était prévue le 29 juin selon la copie du préavis.

« Les accords concernant la revalorisation du salaire du personnel n’ont pas été  respectés » signale le personnel dans le préavis de la grève.

«  Nous avons constaté qu’il s’agit de propositions fallacieuses car le délai de paiement des nouveaux salaires était fixé à fin mai 2015, mais à la banque nos salaires n’ont subi aucune augmentation » déplore le personnel dans le préavis et demande alors l’application immédiate des nouveaux salaires

Le personnel de l’ICEF  Malabo demande la revalorisation de leur salaire depuis 2005, suite au constat de la montée au rythme de 12% du cout de vie en Guinée équatoriale depuis 1997 indique un compte rendu de la réunion du personnel datant du 27 mai 2014.

« Nous prenons en compte cette revendication de la revalorisation des salaires et nous avons transmis à la hiérarchie, il se peut que le personnel est un peu impatient, on attend la réponse » a déclaré à l’AFP Stéphane Farina secrétaire général/agent Comptable de l’ICEF de Malabo

Cependant selon un procès verbal du comité Technique de proximité pour l’étranger  CTPE réuni le 9 juin 2015 à l’ambassade de France à Malabo, le directeur de l’ICEF Jean François Bonnet a confirmé que « la validation des nouveaux salaires dans une grille en cohérence avec celle de l’ambassade devrait intervenir dans quelques jours ».

« Nos collègues de l’ambassade ont bénéficié de la revalorisation des salaires en janvier 2014 » indique Lucie Nchama Nvono bibliothécaire à l’icef de Malabo depuis 1994

« J’ai encore un salaire de 230 mille FCFA soit 328 euros, j’ai sept échelons, je suis entrée ici à l’ICEf  j’avais 27 ans mais aujourd’hui j’ai déjà 48 ans, j’ai vieilli ici » s’est plait Lucie Nchama Nvomo

 « Mon collègue chauffeur avec qui nous sommes entres ensemble en 1994, on a augmenté son salaire trois fois, il touche maintenant 400 mille FCFA, je ne sais pas sur quel critère ou base » s’est plaint  Lucie Nchama Nvomo.
SOM/

Guinée équatoriale-Politique: Deux nouveaux partis politiques seront legalisés



Le Gouvernement équato-guinéen  va  légaliser  "deux nouveaux partis politiques" avant l’élection présidentielle de novembre 2016 a annoncé à Acurenam  au centre sud, le président Teodoro Obiang Nguema dans la cinquième étape de sa tournée nationale entamée samedi le 27 juin dernier.

Malgré le confinement dans leur village  de certains opposants leaders des partis non légalisés, les partis union  du centre droit (UCD) et la candidature indépendante de Gabriel Nse Obiang Obono  pourraient être les deux partis  qui seront prochainement légalisés selon les sources concordantes

L’opposition radicale   dénonce le cynisme du président  Teodoro Obiang Nguema suite à l’annonce de légaliser  deux nouveaux partis politiques seulement  alors que le gouvernement avait accepté légaliser tous les partis non légalisés lors du dialogue politique national de novembre 2014 entre le gouvernement et l’opposition.

A Malabo le sujet alimente alors les débats, car l’opposition estime que le président Teodoro Obiang Nguema au pouvoir depuis 36 années ne veut pas un vrai exercice démocratique dans le pays

La légalisation de tous les  partis politiques non légalisés dans le pays et  de la diaspora a été une des doléances de l’opposition lors du dialogue politique  national entre le gouvernement et l’opposition en novembre dernier.

Malabo avait alors donné son accord de légaliser les partis non légalisés dans l’optique de répondre favorablement aux aspirations démocratiques du peuple équato-guinéen.

La guinée équatoriale compte pour l’instant 13 partis politiques légalisés et 10 forment la majorité présidentielle.
SOM/