MALABONEWS-MALABO,28 Fev 2024-La justice Espagnole a lancé il y a une semaine des mandats d’arrêt contre les responsables de l'appareil sécuritaire équato-guinéen pour leur implication présumée dans "l’enlèvement et torture" au soudan du sud en 2019 de quatre opposants dont deux avec la nationalité Espagnole.
Après les mandats d’arrêt internationaux lancés il y a une semaine par la justice Espagnole contre les hautes autorités équato-guinéennes notamment Carmelo Ovono Obiang secrétaire d'état chargé de la sécurité extérieure par ailleurs fils du président de guinée équatoriale, Nicolas Obama Nchama ministre d'état chargé de la sécurité intérieure et d'Isaac Nguema Ondo directeur de la sécurité présidentielle pour "torture et enlèvement d’opposants au régime de Malabo
Le collectif d'avocats des trois accusés sont sortis de leur silence au cours d'une conférence de presse mardi à Malabo en exprimant leur désaccord aux agissements de la justice Espagnole.
"La décision du tribunal national de Madrid n'est pas conforme à la loi, c'est une décision précipitée et confuse" ont déclaré les trois avocats qui forment la défense collective de trois dignitaires de l'appareil sécuritaire de l'état équato-guinéen.
La décision de la juge du tribunal national de Madrid sans recours alors que le juge chargé de l’enquête avait déjà cédé à la justice équato-guinéenne la poursuite des enquêtes.
les avocats des accusés ont dit surpris de ce revirement sans fondement légal en lançant les mandats d’arrêt internationaux.
Nous avons confiance en notre justice disent les avocats affirmant que la Guinée équatoriale était un état de droit.
les familles des victimes ont allégué que l'affaire ne pourrait avoir une solution fiable car la justice équato-guinéenne n'est pas indépendante surtout qu'il s'agit des poids lourds du régime.
Ce rebondissement de l'affaire met en mal les relations entre l'Espagne puissante colonisatrice de la Guinée équatoriale
rappelez vous que toute cette brouille commence avec la naissance en Espagne d'un mouvement pour la libération de guinée équatoriale 3e république.
Les trois , accusés ici , sont mis en cause dans une enquête sur l'enlèvement, en 2019 au Soudan du Sud, de quatre opposants au régime de Teodoro Obiang Nguema.
Ces derniers résidaient en Espagne et deux d’entre eux avaient même la nationalité espagnole.
Dans sa décision, le juge indique que les quatre opposants auraient été enlevés au Soudan du Sud, où ils se seraient rendus à l'invitation d'un ami.
Victimes d’un piège, ils auraient ensuite été emmenés de force à Malabo où ils auraient été torturés en raison de leur participation présumée à une tentative de coup d'État en 2017.
Ils ont été condamnés à de lourdes peines et trois purgent leurs peines à la prison d'oveng Azem en guinée équatoriale après le décès en prison de julio Obama Mefuman 62 ans le 15 janvier 2023.
Les quatre opposants ont été condamnés pour terrorisme et participation dans une tentative de coup d'état par un tribunal militaire.
La reprise de l’enquête par la justice Espagnole est donc au cœur de nouvelles tensions entre Malabo et Madrid.
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