MALABONews-BATA(Guinée équatoriale)L’ex -lieutenant-colonel
des forces armées et de la sécurité
(FAS) de Guinée équatoriale Cipriano Nguema Mba comparaitra pour atteinte à la sécurité intérieure
de l’état devant un tribunal militaire qui a commencé vendredi 12 septembre
2014 ses audiences semestrielles à la salle
des cérémonies du camp militaire de
Menie Ela de Malabo a annoncé ce vendredi la radio d’état.
Cirpiano Nguema Mba va avec une quinzaine de
coaccusés au cours de ces audiences du tribunal militaire monté pour juger
plusieurs éléments des (FAS) ayant
commis les crimes et autres délits.
Cipriano Nguema
Mba a été illégalement enlevé a Lagos au
Nigeria en décembre 2013 alors qu’il s’était rendu pour un voyage d’affaires en
provenance de Belgique ou il bénéficiait du statut de refugié politique.
Cipriano Nguema
Mba était détenu à la prison Black Beach de Malabo depuis son enlèvement au Nigeria
Cipriano Nguema
Mba a été accusé de complot contre l’état et détournement de fonds publics
quand il s’est réfugié en 2003 au Cameroun étant payeur receveur de l’armée
pour la partie continentale de la Guinée équatoriale.
M. Nguema Mba a été enlevé au Cameroun par les policiers
et remis à Malabo, puis incarcéré a la prison d’Evinayong au centre sud de la
Guinée équatoriale en 2008 ou il s’est évadé en 2010.
« Nous
voulons que ce procès se déroule bien, même si les militaires ne font pas les
choses comme les civils » a déclaré Esther Nchama militante de la société
civile.
L’issue de la comparution
de Cipriano Nguema Mba est impatiemment attendue en Guinée équatoriale et
ailleurs quand on sait que le 21 aout 2010 trois ex-officiers de l’armée et un
civil ont été exécutés après avoir été enlevés au Benin et après un procès militaire
sommaire lors duquel ils ont été reconnus coupables de terrorisme et de
trahison.
Le Groupe de travail de
l'ONU sur l'utilisation des mercenaires, créé en 2005 par la Commission des
droits de l'Homme de l'ONU, avait condamné fermement cette exécution", a
souligné le communiqué. Il a estimé que ce procès ne s'était pas tenu "en bonne et due forme" et
que le fait que "la sentence ait été exécutée le même jour a dénié aux
accusés toute possibilité de faire appel".
SOM/
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