MALABONews-Malabo(Guinee equatoriale)-Le leader du parti de l’opposition,
Candidature indépendante(CI), Gabriel Nse Obiang Obono a dénoncé mardi à Malabo
« Les manœuvres » et le non respect par le gouvernement des
accords du dialogue politique national de novembre 2014 qui bloquent la légalisation de son parti et
des autres.
« Je
ne comprends pas les manœuvres du gouvernement, il ne respecte pas les accords
du dialogue politique avec l’opposition, le dossier pour légaliser notre parti réunit
toutes les conditions requises, mais maintenant il nous demande de changer le
nom de notre parti Candidature indépendante (CI) »a expliqué Gabriel Nse Obiang Obono.
Le
nom Candidature indépendante doit être changé pour éviter la confusion dans l’échiquier
politique nationale » peut-on lire sur un document que le premier ministre
équato-guinéen a envoyé au leader du parti Candidature Indépendante datée du 29
juin dernier.
« Le
nom de notre parti n’est pas négociable car notre parti a ce nom depuis 10 années
aujourd‘hui, c’est le nom par lequel nos militants, sympathisants et la
communauté internationale nous connaissent » a déclaré Gabriel Nse
Obiang venu de l’Espagne lors du dialogue nationale après 13 ans d’exil.
Pourtant
selon la loi fondamentale dans son article 9 et la loi des partis politiques
articles 2, 3, et 4 qui régissent l’adoption du nom d’un parti politique,
l’appellation « Candidature indépendante » ne viole aucune des ces
lois selon leurs termes.
« Les
partis politiques de Guinée équatoriale ne doivent pas avoir la dénomination
identique, le ne doit être basé sur l’ethnie, tribu, religion, région,
condition sociale »précisent par exemple les textes.
Le gouvernement
de Malabo a accepté légaliser tous les partis non légalisés qui le souhaitent
lors du dialogue politique national entre Gouvernement ,l’opposition interne+
la diaspora tenu à Malabo entre le 7 et 15 novembre 2014 dans le but de résoudre «
les problèmes politiques et favoriser la réconciliation nationale ».selon
le président Teodoro Obiang Nguema
Depuis
lors, aucun nouveau parti n’a été encore
légalisé, l’opposition dénonce par ailleurs la « violation des accords et
lois » par le régime de Malabo.
« Les
souhaits et la volonté du président Obiang font les lois de Guinée
équatoriale » a dénoncé Gabriel Nse Obiang Obono car le président Obiang
s’en fout des textes a –il poursuivi.
« Si
les accords du dialogue ne sont pas encore accomplis ce n’est pas une surprise,
le président Obiang est cynique et il convoque des farces comme ca pour tromper
la communauté internationale alors qu’il n’y aucune réelle volonté de favoriser
la démocratie dans ce pays » a déclaré Andres Esono Ondo secrétaire général
du principal parti d’opposition CPDS qui avait abandonné au deuxième jour la
table de dialogue avec d’autres partis pour « manque de volonté à établir
un dialogue franc et sincère » coté gouvernement
Pour
sa part la coalition d’opposition pour la restauration d’un état démocratique (CORED)
dont les membres vivent en Europe au Cameroun et Gabon, absent au dialogue
exige le départ du pouvoir du président
Obiang pour « l’alternance en Guinée équatoriale et pour finir avec
la dictature » a expliqué son secrétaire général Raimundo Ela.
L’opposant
historique Severo moto Nsa absent au dialogue malgré l’amnistie générale décrétée
en faveur des personnes condamnées ou poursuivies pour des raisons politiques et exilés ailleurs
qui a précédé le dialogue, le leader du parti du progrès (PPGE) avait indiqué
que rien n’allait changer la donne tant que le président Obiang est encore au
pouvoir.
« Si les accords du dialogue restent lettre morte,
nous allons demander l’annulation de ce dialogue au profit d’une conférence
nationale qui verra la participation de
tous les fils du pays pour exiger le départ
d’Obiang, pour qu’il ne se représenter plus à l’élection présidentielle de novembre
2016 »a déclaré Gabriel Nse Obiang Obono.
Difficile
de savoir le nombre de parti qui ont présenté leur dossier pour la légalisation
après le dialogue politique national.
Le président
Teodoro Obiang Nguema a annoncé sans donner la date ni les noms qu’il va « légaliser deux nouveaux partis
politiques »le 3 juillet dernier a
Acurenam centre Sud qui était la cinquième étape de sa nationale entamée le 27
juin et achevée le 18 juillet.
Les
états unis a travers le département d’état Américain via son ambassadeur à
Malabo Mark Asquino a appelé en avril dernier les autorités équato-guinéennes
de respecter les accords du dialogue politique nationale en légalisant les
partis encore non légalisés.
Les
USA ont aussi demandé à Malabo d’abandonner d’harceler les opposants politiques
selon un communiqué des USA que l'on a obtenu la copie.
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