Malabonews-Malabo(Guinee equatoriale)-La zone de la communauté économique des états
de l’Afrique centrale (CEEAC) qui comprend les pays suivants, le Cameroun, la
guinée équatoriale, le Gabon, le Tchad, le Congo Brazzaville, la république Centrafricaine
(RCA), le Sao Tome et Principe, le Burundi, le Rwanda et la République démocratique
du Congo (RDC) connait un panorama politique très flou provoqué par les chefs
d’ états dits de « force » qui sont prêts a tuer leur peuple pour conserver
leur chaise présidentielle .
Parmi ces dix pays, le petit état de Sao Tome
et Principe est l’exception et la bas on parle et pratique le mot « démocratie » puisque l’alternance se fait sans ambages et sans problèmes ce qui n’est pas le cas dans le reste des neuf autres pays de
cette sous région.
Dans le reste de neuf autres pays, le constat
est donc tres amer, de Malabo à
Bujumbura passant par Kinshasa
et de N’Djamena à Libreville passant par Brazzaville on se
rend compte qu’organiser les élections présidentielles est un théâtre monté de toutes pièces par les présidents au pouvoir
qui attendent grâce à, leurs manœuvres honteuses pour se maintenir au pouvoir,
leur temps de sommeil eternel.
Alors si ces derniers ont décidé ainsi, il est urgent pour nous de poser la
question de savoir pourquoi organise-t-on les élections présidentielles, quand
on sait bien que ces présidents dont certains ont même accédé au trône par des
coups d’état ne peuvent jamais accepter
l’alternance tant qu’ils sont encore en vie dans ces pays.
Gagner l’élection ou pas c’est toujours lui,
le président, comment pouvons nous ou eux-mêmes justifier leur légitimité quand on sait que l’expression
du peuple dans les urnes ne leur dit rien du tout en faveur de leur volonté et ambitions.
Il est très difficile et douloureux de constater
que tous ces présidents ont sur leurs lèvres
le mot « Démocratie », doivent-ils prononcer le mot démocratie ?
Ou alors le mot « Force ».
Vous conviendrez donc avec moi qu’il est obligatoire qu’ils abandonnent définitivement le mot démocratie car la démocratie
est un pourvoir donné par le peuple et pour le peuple ce qui n’est pas le cas
dans cette zone CEEAC ou seule la force est le seul moyen utilisé pour s’éterniser
au pourvoir.
Dans cet article certains pourront se poser la
question de savoir, c’est quoi la force ou bien s’agit-il de quelle force.
Il s’agit de la force des moyens de défense et sécurité de l’état
souvent utilisés pour intimider , massacrer et autres atteints à la vie
des habitants dont le seul objectif est de se maintenir coute que coute au
pouvoir .
La crise poste électorale au Gabon parce que
la réélection de monsieur Ali Bongo est contesté, les problèmes au Congo Brazzaville à cause du changement de
la constitution pour que Denis Sassou Nguesso se représente, en RDC le
prolongement de mandat de Joseph Kabila au Burundi Pierre Nkurunziza inflexible
après avoir violé les accords d’Arusha qui stipulaient qu’il n’avait plus raison
de se présenter encore candidat, au Tchad Idriss Deby fait disparaitre les
soldats qui ne l’avait pas voté
Bref le constat est triste et très douloureux
car toutes ces situations sont
accompagnées des massacres des personnes parce qu’ils expriment simple leur droit
de refus face a ces présidents qu’ils trouvent incapables pour changer leurs
conditions de vie.
Exprimer son opinion, marquer son refus parce
que vous trouvez que la gestion est chaotique, autorise qui que ce soit à vous
poursuivre ? Pire encore tuer ?, on appelle cela
« Diable » cet esprit
diabolique de ces présidents de force qui n’hésitent pas de demander à la police,
gendarmerie et forces armées d’ailleurs mêmes sous formées de tirer à balles
réelles sur les populations mains levées.
Vous les forces de maintien de l’ordre et
l’armée Africaines quand est ce que vous allez comprendre que vous n’êtes pas
au service du président de force, et que vous êtes là pour la nation à laquelle nous appartenons
tous.
Ce matériel belliqueux utilisé contre les
opposants et populations qui revendiquent leurs droits n’est pas celui du président de force, mais celui de tout les citoyens de
ce pays.
Quand est ce que vous allez contredire la « sous
formation » dont on vous accuse.
Regarder vous avez tué vos compatriotes au Gabon, RDC, Burundi etc. Pour prendre que ces situations récentes de l’histoire de la zone CEEAC, ceci pour défendre un seul homme et tuer des
dizaines de vos frères, mères, sœurs etc. dans quel état d’esprit vous vous trouvez
maintenant ?
Cela se
justifie par quoi à votre avis vous les hommes en tenue.
Ce genre d’agissement ne vous fait pas honneur et remet en cause vos formations.
Pourquoi se montrer vaillant face aux pauvres
personnes non armée, il est donc évident
de vous notifier que Boko haram sévit
dans votre région et votre incapacité est notoire pour mettre hors état de
nuire ces islamistes Nigérians.
Cependant la volonté de la population exprimée
dans les urnes doit être respectée et vous l’union Africaine (UA) réputée pour
son manque de prises des décisions qui s’imposent et de connivence avec les
régimes de force , la communauté internationale n’est pas en reste il est temps
pour que vous , arrêtez de vous contenter que des grands appels au calme et à la retenue alors
que les populations sont tuées par les
faucons qui ne se soucis que de leur poste de président de la république peu
importe la manière ou le moyen pour y
être à ce poste de la magistrature suprême
Votre manque d’action pour protéger les
populations en danger, vous rend complice des pertes de vie des hommes mains vides par les régimes de
force dans les pays de la zone CEEAC de
l’Afrique centrale où envisager l’alternance au pouvoir est devenue un crime.
-Les couleurs
de sang pour se maintenir au pouvoir, rappel des faits
C´est le président Burundais pierre Nkurunziza
qui a donne le coup d´envoi en massacrant tous ceux qui s´oppose a son maintien
au pouvoir, le Congo Brazzaville a emboite le pas, emprisonnement des opposants
et éliminations physiques , Ndjamena capitale du Tchad a fait disparaitre ses
militaires a Malabo le résidence privée de l´opposant Gabriel Nze Obiang est
attaque en pleine nuit peu avant le élection présidentielle du 24 avril, bilan
triste, Libreville copie la même chose et les forces armées et de sécurité
attaquent le QG de Jean Ping principal opposant, on connait le bilan, la RDC
dont l´épilogue de feuilleton actuel sera sans doute delitere fait fortement
battre les cœur après les attaques qui ont visées les sièges des partis
politiques et le carnage perpétré par les militaires de Kabila qui est en
pleine manœuvres dilatoires pour rester au pouvoir.
L´Afrique centrale doit-elle continuer sur
cette voie ? Dommage
SOM/
SOM/
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