Malabonews-Malabo(Guinee equatoriale)-
Les jeunes filles enceintes ne sont plus admises dans les établissements scolaires primaires et secondaires en Guinée équatoriale dans le but de dissuader les mineures à se
protéger contre les grossesses précoces
et non désirées a indiqué mardi à la télévision
d’état la vice ministre de l’éducation, Maria Jésus Nkara.
« Nous appliquons cette mesure pour les
élèves du primaire et du secondaire parce que c’est la ou on trouve les mineures
et nous pensons que c’est de cette manière qu’elles pourront se protéger pour
éviter les grossesses précoces et non désirées » a expliqué Maria Jésus Nkara en s’appuyant sur
un arrêté du de son ministère.
La mesure est appliquée à partir de cette rentrée
scolaire 2016-2017 qui a officiellement
eu lieu le 19 septembre dernier où le résultat du test de grossesse est donc
la condition sine qua non pour
formaliser son inscription.
La décision divise les équato-guinéens, car certains parlent de la discrimination, d’une
violation d’un droit universel, le droit à l’éducation et une violation
d’un des
dix objectifs du millénaire.
En revanche la majorité des équato-guinéens saluent cette décision puisqu’ils estiment que
cela contribuera à la prévention des grossesses précoces et non désirées chez
les mineures.
Le fait que des mineures enceintes s’occupent
souvent de leur état de grossesse au détriment des études, mauvais exemple
parmi les autres et d’autres mauvaises
connotations sont autant d’autres raisons
qui justifient la bienvenue et le bien fondé de la décision saluée par plusieurs a -t-on appris auprès des personnes contactées.
En Guinée équatoriale trois sur cinq
filles de 13 à 18 ans tombent enceinte à cause de la pauvreté selon les sociologues et la perte d’autorité
des parents sur les enfants selon les
traditionnalistes.
Le système éducatif équato-guinéen est
fragilisé par la vente de bonnes notes
contre de l’argent justifiée par
les salaires dérisoires des enseignants.
SOM/
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