Guinee Equatoriale-Centrafrique-MISCA: Malabo joue le sapeur pompier dans la crise Centrafricaine

MALABONews-Malabo (Guinée équatoriale)-Le ministre équato-guinéen des affaires étrangères Agapito MBA Mokuy a exhorté  les  pays amis de Guinée équatoriale  lors d’une rencontre lundi avec les ambassadeurs accrédités à Malabo que leur pays envoie les  troupes supplémentaires  en Centrafrique et contribuer économiquement pour le retour de la paix en Centrafrique a indiqué la radio d’état

Malabo qui entend désormais jouer un certain leadership sur cette crise veut mettre à contribution outre ces amis mais aussi ses pétrodollars

Malabo s’engage à  jouer les sapeurs pompiers dans cette crise qui perdure en Centrafrique

La Guinée équatoriale a d’abord envoyé deux cent soldats dans la force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) devenue  la MISCA (mission de soutien a la Centrafrique), contingent qui vient d’être renforcé par cinq cent autres hommes indiquent les sources sécuritaires.

Difficile donc de savoir pour le moment si Malabo a débloqué une enveloppe en faveur de la Centrafrique

Depuis que la Guinée équatoriale a connu le boom pétrolier, le président Teodoro Obiang Nguema est devenu  généreux grâce aux pétrodollars.

L’homme fort de Guinée équatoriale régulièrement accusé de diriger son pays d’une main de fer est artisan de la paix, il ne cesse de prôner la paix dans son pays.

La Guinée équatoriale qui risque connaitre les conséquences de la crise Centrafricaine car des Centrafricains fuyant les exactions sont aux portes de Guinée équatoriale.

Entassés au Cameroun voisin, plusieurs Centrafricains souhaitent se rendre en Guinée équatoriale malgré le durcissement des conditions d’immigration par Malabo.

MISCA compte plus de 4000 hommes maintenant sur place en RCA.

Le Tchad a deployé  déploiement (850) hommes  Burundi (850),Congo (850), RDCongo(850),Cameroun (800 hommes), Gabon (500), Guinée Equatoriale(200)+500 =700 soldats en tout

Depuis décembre, la Misca, a perdu dix-neuf de ses soldats (13 Tchadiens et 6 Congolais). « Oui, le tribut payé est lourd »,  a souligné le général Camerounais Martin Tumenta Chomu, chef des opérations militaires de la Misca, forte actuellement d’environ 5 700 hommes. « Mais tout soldat de la paix sait qu’il peut mourir pour la paix (…). Nous ne sommes pas là pour fuir les responsabilités… »

Aux côtés de la Misca, la France a déployé 1.600 militaires dans le cadre de l’opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013 après le feu vert de l’ONU.

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