MALABONews-SIPOPO-MALABO (Guinée équatoriale) -Le principal parti d'opposition en Guinée équatoriale,
convergence pour la démocratie sociale CPDS n'est pas présent ce lundi à la
table de dialogue national dont les discussions ont commencé ce matin à Sipopo
Malabo
la CPDS a annoncé son abandon de la table de dialogue dimanche
pour "manque de volonté réelle du gouvernement à établir un dialogue sincère
et franc mais aussi parce que leurs conditions comme la ''libération
des prisonniers politiques et la légalisation des partis politiques de la
diaspora ''ne sont pas accomplies" par le gouvernement.
la CPDS est rejointe dans ce boycotte par la force démocratique républicaine
(FDR), le mouvement pour l'auto détermination de l'ile de Bioko(MAIB), d'une
faction de l'union populaire UP dirigée par Daniel Martinez Ayecaba.
Les discussions de ce lundi sont sur la loi des partis politiques
en Guinée équatoriale.
Il est donc question d'apporter les modifications aux articles obsolètes
empêchant ainsi le bon fonctionnement des activités politiques.
Dans les discussions de ce lundi matin, plusieurs leaders de
partis politiques ont demandé la légalisation d'autres partis pour un vrai exercice
démocratique.
'' Il faut favoriser la création libre des partis politiques '' a indique Tomas Mecheba Fernandez Galilea du parti socialiste de Guinée équatoriale
(PSGE).
'' Il faut légaliser plus de partis politique, limiter la légalisation
des partis politiques, c’est antidémocratique '' a déclaré Bonaventura Monsuy
Asumu du parti de coalition sociale-démocrate PCSD.
Pour sa part Alfrede Mitogo Mitogo président d'une faction de l'UP
a en revanche demandé que les partis politiques ne soient plus légalisés car le
pays est petit.
L’adhésion des forces armées aux partis au pouvoir PDGE, les
étrangers et chefs de confession religieuse a été aussi largement abordée et le
fait que les militants de l'opposition passent dans les rangs du PDGE au
pouvoir sans avoir renoncé conformément à la loi a aussi animé les discussions sans oublier la supression de 30 millions de FCFA a verser lors de la creation d'un parti politique.
''Il faut suprimer les 30 millions de fcfa demandes pour creer un parti car ca ne veut pas dire qu'on a de l'argent, ce n'est pas du commerce c'est une volonte'' a explique Gabriel Nse Obiang Obono de la candidature independante (CI)
La séance connait une pose et continue à 15h quand le gouvernement
va donner réponses aux questions présentées par les partis politiques de
l'opposition.
Le dialogue se déroule en présence ou observation de l’ambassadeur des états unis à
Malabo, ambassadeur de France, Espagne etc.
SOM/
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