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mercredi 12 novembre 2014

Guinée équatoriale-Gabon-Monde-Presse:17 heures de calvaire pour trois journalistes équato-guinéens à l’aéroport Leon Mba de Libreville au Gabon



MALABONews-Malabo(Guinée équatoriale)-Les affirmations sur le président Gabonais Ali Bongo Ondimba du journaliste et écrivain Français Pierre Pean dans son  nouvel ouvrage "Les nouvelles affaires Africaines" font savoir un plus pour quoi il existe la fameuse accréditation  exigée aux journalistes   étrangers  pour entrer au Gabon.

Cette accréditation que le ministère de la communication doit fournir aux journalistes étrangers qui désirent entrer en territoire Gabonais a fait refouler ou retourner ou point de provenance  plusieurs journalistes même s’ils ne se rendent  pas au Gabon pour des raisons de service et ce malgré le visa délivré par une ambassade ou consulat du Gabon.

Cette fameuse accréditation a aussi même favorisé  la police d’immigration de l’aéroport Leon Mba de violer les droits fondamentaux de certains journalistes. L’auteur de ce texte en transit le de 10h du dimanche 2 novembre à 3h de lundi 3 novembre 2014 à l’aéroport Leon Mba de Libreville a été victime d’un traitement qualifié « d’inhumain » puisque la police lui a refusé de s’alimenter en nourriture pendant son temps de transit.

« Monsieur on ne peut pas vous laisser sortir pour chercher à manger, pour entrer au Gabon, il faut une accréditation pour  les journalistes délivrée par le ministère de la communication » a expliqué un agent de police  à un groupe de trois  journalistes équato-guinéens en provenance de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) et parmi Samuel Obiang Mbana par ailleurs correspondant de la radio panafricaine du Gabon Africa No1.

Les journalistes équato-guinéens ont passé toute une journée affamé puis que le restaurant même de l’aéroport était fermé et l’on ne  pouvait avoir sur place ce que l’on désirait manger.

« Nous étions traités comme des prisonniers ou bandits, malgré toutes mes présentations faites comme correspondant d’Africa No1, sans compter les interventions de certains confrères de la rédaction de Libreville, mais  fin de compte la police n’a rien cédé ».

A noter que d’autres personnes de différentes nationalités  aussi en transit ont été autorisées de sortir de l’aéroport pour manger. Un cameraman de la télévision de Sao tome et principe était lui aussi dans le collimateur de la police aéroportuaire de Libreville.

Les journalistes équato-guinéens ont même évoqué la loi de  proximité  entre les deux pays, la CEMAC, La CEEAC mais en vain. En conclusion, les intérêts des dictatures d’Afrique centrale sont les plus privilégiés au grand dam de  ceux de leur peuple raison pour laquelle la libre circulation des personnes et leurs biens dans l’espace de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) ne peut être une réalité.
SOM/


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