MALABONews-Malabo(Guinée équatoriale)-Les affirmations sur le
président Gabonais Ali Bongo Ondimba du journaliste et écrivain Français Pierre Pean dans son nouvel ouvrage "Les nouvelles affaires Africaines" font
savoir un plus pour quoi il existe la fameuse accréditation exigée aux journalistes étrangers
pour entrer au Gabon.
Cette accréditation que le ministère
de la communication doit fournir aux journalistes étrangers qui désirent entrer
en territoire Gabonais a fait refouler ou retourner ou point de provenance plusieurs journalistes même s’ils ne se rendent
pas au Gabon pour des raisons de service
et ce malgré le visa délivré par une ambassade ou consulat du Gabon.
Cette fameuse accréditation a
aussi même favorisé la police
d’immigration de l’aéroport Leon Mba de violer les droits fondamentaux de
certains journalistes. L’auteur de ce texte en transit le de 10h du dimanche 2
novembre à 3h de lundi 3 novembre 2014 à l’aéroport Leon Mba de Libreville a
été victime d’un traitement qualifié « d’inhumain » puisque la police
lui a refusé de s’alimenter en nourriture pendant son temps de transit.
« Monsieur on ne peut
pas vous laisser sortir pour chercher à manger, pour entrer au Gabon, il faut
une accréditation pour les journalistes délivrée
par le ministère de la communication » a expliqué un agent de police à un groupe de trois journalistes équato-guinéens en provenance de
Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) et parmi Samuel Obiang Mbana
par ailleurs correspondant de la radio panafricaine du Gabon Africa No1.
Les journalistes équato-guinéens
ont passé toute une journée affamé puis que le restaurant même de l’aéroport
était fermé et l’on ne pouvait avoir sur
place ce que l’on désirait manger.
« Nous étions traités
comme des prisonniers ou bandits, malgré toutes mes présentations faites comme
correspondant d’Africa No1, sans compter les interventions de
certains confrères de la rédaction de Libreville, mais fin de compte la police n’a rien cédé ».
A noter que d’autres
personnes de différentes nationalités
aussi en transit ont été autorisées de sortir de l’aéroport pour manger.
Un cameraman de la télévision de Sao tome et principe était lui aussi dans le
collimateur de la police aéroportuaire de Libreville.
Les journalistes
équato-guinéens ont même évoqué la loi de
proximité entre les deux pays, la
CEMAC, La CEEAC mais en vain. En conclusion, les intérêts des dictatures
d’Afrique centrale sont les plus privilégiés au grand dam de ceux de leur peuple raison pour laquelle la
libre circulation des personnes et leurs biens dans l’espace de la communauté
économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) ne peut être une réalité.
SOM/
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