MALABO News (Guinee Equatoriale) La nouvelle pièce de 500
F CFA de la banque des états d’Afrique centrale (BEAC) a du mal à circuler en Guinée
équatoriale et pourtant membre de la BEAC qui
compte six pays par ailleurs
réunis au sein de la communauté
économique et monétaire d’Afrique
Centrale (CEMAC) a savoir Cameroun,
Gabon ,Tchad ,république Centrafricaine,
Congo Brazzaville et Guinée équatoriale a constate Malabo News.
A Bata par exemple,
poumon économique de Guinée équatoriale
la pièce de 500F est refusée par les uns et autres sans justifications selon notre enquête,
malgré les notes affichées dans les banques de la place exhortant les
populations à accepter cette pièce de la BEAC.
Le gouvernement bien qu’incapable ou lent
pour résoudre certaines questions
sociales, est déjà sorti de de son silence promettant même les sanctions contre
toute personne qui refuse cette pièce de
500F
Mais jusque-là, les
menaces brandies n’ont rien donné, la
situation s’empire et du coup c’est un véritable casse-tête pour les
ressortissants d’autres états de la communauté.
La situation est
difficile à comprendre pourquoi ce refus de la pièce de 500F chez le gouverneur
de BEAC, Lucas Abaga Nchama.
C’est à cause d’excès
d’argent en billet grâce au boom pétrolier, c’est à cause de l’analphabétisme dont le taux
est désormais 45 % ou alors l’anarchie totale estiment certains observateurs.
En Guinée équatoriale
l’anarchie n’est plus quelque chose de
nouveau, car chacun dicte sur le plan
social ses propres lois profitant de l’inertie des autorités au profit des
intérêts personnels.
Chez les taximen,
commerçants, compagnie aérienne par
exemple, chacun fait comme bon le semble.
Le manque de syndicats
interdits dans le pays, l’octroi difficile d’autorisation pour les
associations reste néanmoins déplorable.
Au regard donc l’enjeu économique communautaire, Malabo doit
–il peser de tout son poids pour permettre la circulation de cette pièce de
500F CFA de la BEAC.
Et s’attacher à résoudre les problèmes qui
laissent désemparés sa population
notamment sociaux et des
sujets sensés de donner une image affreuse du
pays au lieu des efforts pour la conservation
du pouvoir et poste de responsabilité.
SOM/
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