Guinée Equatoriale: Teodoro Obiang Nguema craint la contestation par sa population qui dénonce les inégalités d’opportunités et violation de leurs droits.

MQLQBONews-Malabo (Guinée équatoriale)-Le président équatoguinéen  Teodoro Obiang Nguema, porte le  numéro 5, défenseur central de son équipe politique  pour empêcher la matérialisation d’une manifestation qui risque instaurer ‘’ un printemps Equatoguinéen’’ par les étudiants et opposants au régime  qui dénoncent les inégalités sociales, d’opportunités ainsi que de violations de leurs droits.

Apres la rencontre avec  les étudiants,élèves et professeurs au stade de football de Malabo, le président Teodoro Obiang Nguema s’est réuni mardi 14 mai avec le corps professoral de l’université nationale de Guinée équatoriale (UNGE) créée en 1995

La mise en garde pour abandonner la campagne anti régime dans les salles et amphithéâtres  est l’objectif de ces rencontres.

¨evitez egalement le prosenitisme politique dans les salles de classe¨ a averti Teodoro OBiang

« Travaillez seulement pour  les objectifs pour lesquels cette université a été créée » a déclaré l’homme fort et de pétrodollars  Teodoro Obiang Nguema.

« Cette époque du régime et l’ancien, il n’y a pas de différence, les choses marchent de la même manière »c’est cette comparaison par un professeur du lycée de Malabo Antolin Mba Mba qui vient de perdre son poste puis que expulsé  pour cette expression est l’élément déclencheur de cette défensive que mène ces derniers jours Teodoro Obiang Nguema.

L’information sur la participation des élèves et étudiants dans une manifestation qui était en préparation et prévue le 15 mai organisée par les opposants  est venue mettre la poudre au feu.

En Guinée équatoriale, les professeurs réclament la hausse des salaires, ils se disent marginaliser par le pouvoir alors qu’ils font un travail pertinent.

« Nous ne sommes pas considérés, vous voyez, il vient d’augmenter le salaire des forces armées, parce qu’il est militaire ? On vit comment avec les salaires qui ne permettent pas  d’avoir une ration d’une semaine » explique un professeur qui a requis l’anonymat pour peur de perdre son emploi comme il est d’habitude dans ce petit pays pétrolier ou tous les droits voir lois peuvent être violes par les décideurs sans être inquiétés.

SOM/