Le comité pour
la protection des journalistes CPJ est préoccupé pour de graves atteintes a la
liberté de presse en Guinée équatoriale a moins quelques jours de la tenue du
symposium sur la diversification de l’économie
équato-guinéenne a célébrer du 3 au 4 février 2014 a Malabo la capitale.
Le 20 janvier
dernier a Malabo les agents de la sécurité armés ont arrêté Javier Blas,
rédacteur en chef pour l’Afrique du journal Financial Times, et Peter Chapman. Le rédacteur en chef Javier Blas a dit au CPJ qu’au moment de leur
arrestation les journalistes partaient
dans un taxi réaliser une interview avec un ministre. Arrêtés donc ils
ont été conduits chez le ministre de la sécurité nationale ou leur matériel a été
confisqué et eux mêmes libérés trois heures après a raconté Blas. Les autorités
ont remis aux journalistes leur passeport et téléphones sept heures après mais
leurs ordinateurs, tablettes, bloc notes et enregistreurs de sons qui
contiennent les interviews avec les diplomates et politiciens n’ont pas été
remis aux journalistes, ce matériel est toujours confisqué par les hommes forts
de Malabo.
Blas, de nationalité
Espagnole et Chapman Britannique sont arrivés en Guinée équatoriale le 14 janvier
dernier après avoir eu le visa de 30 jours a l’ambassade de guinée équatoriale
a Londres en Angleterre. Les journalistes sont venus en Guinée équatoriale pour
couvrir le symposium et l’avant symposium pour le journal Financial Times.
Roula Khalaf,
chef du service étranger pour Financial
Times, a dit au CPJ que Guinée équatoriale est en train de
faire venir les experts et investisseurs a travers le monde pour présenter les
opportunités de la diversification de l’économie du pays.
"
L’arrestation de Javier Blas et Peter Chapman ainsi que la confiscation de leur
matériel est un avertissement pour tous les journalistes et leurs sources que
l’échange de l’information a de graves conséquences
en Guinée équatoriale," a indiqué Peter Nkanga, Consultant du CPJ pour l’Afrique
de l’ouest et du centre.
"Les
autorités doivent remettre le matériel de reportage a Blas y Chapman et
s’abstenir de harceler les journalistes qui cherchent à couvrir le symposium".
Blas a dit a CPJ
que les deux se sont vu refuser de communiquer avec leur consulat en Guinée
équatoriale durant leur détention, ce qui est une violation de la convention de
Viennes sur les relations consulaires.
Khalaf a dit que
les ournalistes avaient recus les accréditations de presse accordées par le
ministre de l’information Teobaldo Nchaso Matomba. Blas a dit au CPJ que quand ils étaient en garde a vue, un officier
de police leur a dit qu’il les avait déjà
observé pendant plusieurs heures selon Blas
un de leurs interviewés les avait alerté qu’ils ne fassent pas de conversations
confidentielles par téléphone puis qu’ils sont écoutés.
Khalaf a
confirmé que les journalistes ont quitté la Guinée équatoriale le 21janvier et qu’on
les a laissé partir quand ils ont révélé les clés d’accès à leurs ordinateurs
portables et tablettes.
Les journalistes sont rentrés a Londres sans leurs
ordinateurs portables, bloc notes et les enregistreurs de sons.
Traduction /
Malabonews
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