« Les frontières
terrestres sont ouvertes comme d’habitude et pour s’y rendre il faut remplir
les mêmes conditions qu’avant la libre circulation que la Guinée équatoriale n’applique
pas encore parce que des conditions préalablement établies par les chefs d’état de la communauté ne sont pas
encore réunies » explique le communiqué.
« Pour donc se rendre en
Guinée équatoriale, un visa est obligatoire pour tout étranger ressortissant de
la CEMAC ou non » précise le
communiqué qui encourage les gens à se
rendre auprès de représentations diplomatiques de Guinée équatoriale à l’étranger.
Malabo a fermé ses frontières
pour éviter l’entrée massive de migrants
au motif de la libre circulation des personnes
et des biens que la Guinée équatoriale avait surpris en décembre 2013 ses voisins en renonçant inopinément
a l’application de l’accord de libre
circulation qui pourtant a été accepté et signé.
L’entrée en vigueur de
l’accord de libre circulation dans l’espace CEMAC a été décidée par les chefs
d’états lors du sommet de Libreville au Gabon en octobre 2013
Sur les six états qui forment
la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale CEMAC à savoir, le Cameroun,
le Gabon, le Tchad, le Congo Brazzaville, la République centrafricaine et la Guinée
équatoriale, les autorités équato-guinéennes justifient leur refus d’appliquer l’accord de libre
circulation par le « manque de l’élaboration
d’un passeport biométrique CEMAC catégories diplomatique, officiel et service
conforment a l’accord de 2007 »
Malabo exige aussi un model de visa CEMAC pour les pays tiers,
l’acquisition et installation des équipements dans toutes les frontières terrestres,
maritimes et aériennes capables de lire le passeport biométrique CEMAC
La création d’un centre de coopération
de la police et douane pour l’échange des informations afin de faciliter et contrôler
le mouvement des personnes etc.
Pendant que Malabo met donc en avant ces conditions à réunir, à la frontière
par exemple avec le Cameroun à Kye –Ossi,
plaque tournente des échanges commerciaux et trafics, la situation risque dégénérer
car les populations en font les frais de cette mesure qui change radicalement le quotidien des milliers de débrouillards a
cette frontière.
SOM/
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