Infos sûres

Nous sommes heureux de vous accueillir sur notre blog,la discipline,vérité et crédibilité sont nos priorités pour une info réelle.

lundi 20 janvier 2014

Guinée équatoriale – Presse : le president Teodoro Obiang Nguema signe le licenciement d’Amparo Oba Efua dit Amparin pour avoir appliqué la liberté d’expression sur les antennes de la Radiotélévision publique de Guinée équatoriale (RTVGE)


MALABONews-Malabo (Guinée équatoriale)-La directrice et animatrice de l’émission radiophonique a la radio d’etat  Cultura en Casa, culture au foyer en Espagnol Amparo Oba Efua dit Amparin est désormais licenciée suite a la suspension pour la deuxième fois de son émission Cultura en Casa en novembre dernier.
« Durant  16 années Amparin j’anime mon émission Cultura en Casa, une émission qui abordait les problèmes socioculturels donnant la parole aux auditeurs d’opiner sur les sujets mis a l’antenne, mais aujourd’hui on m’accuse du n’importe quoi  et  signer mon licenciement sans avertissement ni suivre la procédure normale pour radier un fonctionnaire de l’administration publique» déplore Amparin.
« Mon licenciement n’obéit pas aux règles de la fonction publique, quelqu’un m’a dit que c’est le ministère de la sécurité qui a présenté au président de signer mon licenciement » indique Amparin
Le licenciement de Amparin intervient donc suite aux dénonciations faites a l’antenne dans l’émission Cultura en Casa concernant les cas d’injustice, violence contre les femmes, corruption, mauvaise gestion de entités publiques, l’insécurité, l’augmentation de la criminalité avec pour complice les hautes autorités de l’armée et du gouvernement  etc.
Cultura en Casa, Une émission très écoutée et suivie par 70% de la population nationale vue son contenu et le franc parler de l’animatrice Amparo Oba Efua qui malheureusement vient de recevoir un document certifiant son licenciement, document signé par le président de la république Teodoro Obiang Nguema.
Mais que reproche-t-on a Amparin, selon un document rédigé par l’ex directeur de la radio Malabo Manuel Ndong Bibang actuellement secrétaire général du ministère de l’information, il est  officiellement reproché a Amparin d’avoir abandonné la ligne de son émission celle de moraliser la femme équato-guinéenne au foyer.
Selon Manuel Ndong Bibang dans son document rédigé qui servait de plainte et motif pour lequel il a suspendu l’émission Cultura en Casa,il  indique aussi qu’Amparin animait l’émission dans un état d’ivresse et qu’elle traitait de la politique en défaveur des autorités
Il  est également i reproché  a Amparin de maintenir son  Co-animateur  Patricio mené Abeme Micha  que les autorités disent  appartenir  a l’opposition politique raconte –t-elle .
Patricio Mene Abeme Micha dit craindre pour sa vie a cause des menaces de mort reçues  de la part des personnes anonymes.
Pour quoi le chef d’état   équato-guinéen signe  souvent les  licenciements  des  journalistes, techniciens  et  animateurs  employés a la RTVGE?
En dépit du statut de fonctionnaire qu’ont les journalistes, techniciens  et animateurs employés dans les media publics en guinée équatoriale, le licenciement des journalistes, techniciens  et animateurs signé par le chef de l’état confirme alors la crainte du régime de permettre ou faire la promotion de la liberté de la presse, d’expression et d’opinion a travers les medias dans le pays.
Ce n’est pas le premier cas ou licenciement d’une personne des medias, signé par le président de la république de Guinée équatoriale.
Selon la déclaration universelle des droits de l’homme  de l’ONU dans son article 19 ,indique que « nul ne peut être inquiété  pour ses opinions  et que  toute personne a le droit  a la liberté d’expression, droit qui comprend la liberté de chercher ,de recevoir et de répandre les informations et idées de toute espèce sans considération de frontières sous forme Oral, écrite, imprimée ou artistique ou par tout autre moyen de son choix ».
Malgré donc l’article 9 de la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de l’union Africaine (UA) que la Guinée équatoriale est membres dit « toute personne a droit d’exprimer et de diffuser ses opinions ».
L’unique voix et émission qui permettait aux habitants d’exprimer leurs opinions a la radio nationale est réprimée a Malabo l’on s’interroge alors sur l’avenir de la démocratie en Guinée équatoriale ou la presse tarde à être libre, ou les journalistes sont harcelés ou la censure et autocensure transforment les medias d’état en une véritable agence de publicité en faveur des hommes forts et non institutions de Guinée équatoriale.
SOM/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire