MALABONews-Malabo (Guinée équatoriale)-La
directrice et animatrice de l’émission radiophonique a la radio d’etat Cultura
en Casa, culture au foyer en Espagnol Amparo Oba Efua dit Amparin est désormais
licenciée suite a la suspension pour la deuxième fois de son émission Cultura
en Casa en novembre dernier.
« Durant 16 années Amparin j’anime mon émission Cultura
en Casa, une émission qui abordait les problèmes socioculturels donnant la
parole aux auditeurs d’opiner sur les sujets mis a l’antenne, mais aujourd’hui
on m’accuse du n’importe quoi et
signer mon licenciement sans avertissement ni suivre la procédure
normale pour radier un fonctionnaire de l’administration publique» déplore
Amparin.
« Mon licenciement n’obéit pas aux règles
de la fonction publique, quelqu’un m’a dit que c’est le ministère de la sécurité
qui a présenté au président de signer mon licenciement » indique Amparin
Le licenciement de Amparin intervient donc
suite aux dénonciations faites a l’antenne dans l’émission Cultura en Casa
concernant les cas d’injustice, violence contre les femmes, corruption,
mauvaise gestion de entités publiques, l’insécurité, l’augmentation de la
criminalité avec pour complice les hautes autorités de l’armée et du
gouvernement etc.
Cultura en Casa, Une émission très écoutée et
suivie par 70% de la population nationale vue son contenu et le franc parler de
l’animatrice Amparo Oba Efua qui malheureusement vient de recevoir un document
certifiant son licenciement, document signé par le président de la république
Teodoro Obiang Nguema.
Mais que reproche-t-on a Amparin, selon un
document rédigé par l’ex directeur de la radio Malabo Manuel Ndong Bibang
actuellement secrétaire général du ministère de l’information, il est officiellement reproché a Amparin d’avoir
abandonné la ligne de son émission celle de moraliser la femme équato-guinéenne
au foyer.
Selon Manuel Ndong Bibang dans son document rédigé
qui servait de plainte et motif pour lequel il a suspendu l’émission Cultura en
Casa,il indique aussi qu’Amparin animait
l’émission dans un état d’ivresse et qu’elle traitait de la politique en défaveur
des autorités
Il est
également i reproché a Amparin de
maintenir son Co-animateur Patricio mené Abeme Micha que les
autorités disent appartenir a l’opposition politique raconte
–t-elle .
Patricio Mene Abeme Micha dit craindre pour sa
vie a cause des menaces de mort reçues de la part des personnes anonymes.
Pour
quoi le chef d’état équato-guinéen signe souvent les licenciements des
journalistes, techniciens et animateurs
employés a la RTVGE?
En dépit du statut de fonctionnaire qu’ont les
journalistes, techniciens et animateurs
employés dans les media publics en guinée équatoriale, le licenciement des
journalistes, techniciens et animateurs
signé par le chef de l’état confirme alors la crainte du régime de permettre ou
faire la promotion de la liberté de la presse, d’expression et d’opinion a
travers les medias dans le pays.
Ce n’est pas le premier cas ou licenciement
d’une personne des medias, signé par le président de la république de Guinée
équatoriale.
Selon la déclaration universelle des droits de
l’homme de l’ONU dans son article 19
,indique que « nul ne peut être inquiété
pour ses opinions et que
toute personne a le droit a la
liberté d’expression, droit qui comprend la liberté de chercher ,de recevoir et
de répandre les informations et idées de toute espèce sans considération de
frontières sous forme Oral, écrite, imprimée ou artistique ou par tout autre
moyen de son choix ».
Malgré donc l’article 9 de la charte Africaine
des droits de l’homme et des peuples de l’union Africaine (UA) que la Guinée
équatoriale est membres dit « toute personne a droit d’exprimer et de
diffuser ses opinions ».
L’unique voix et émission qui permettait aux
habitants d’exprimer leurs opinions a la radio nationale est réprimée a Malabo
l’on s’interroge alors sur l’avenir de la démocratie en Guinée équatoriale ou
la presse tarde à être libre, ou les journalistes sont harcelés ou la censure
et autocensure transforment les medias d’état en une véritable agence de
publicité en faveur des hommes forts et non institutions de Guinée équatoriale.
SOM/
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