MALABONews-Malabo(Guinée équatoriale)-La baisse de l’activité économique ou récession que connait la Guinée équatoriale
depuis 2013 à cause de la diminution des revenus pétroliers, devrait connaître une aggravation passant de 1,8% cette année à 8,5% en 2015 avant la
diminution de la production des hydrocarbures indiquent dans un rapport sur les
perspectives économiques du Pays , l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE), la Banque africaine de développement (BAD) et
le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD)
Les organisations soulignent que
la Guinée équatoriale sera, durant la période 2014-2015, l‘unique des 54 pays
du continent à connaître une grave chute
de son produit intérieur brut (PIB). L’économie de Guinée équatoriale dépend à
90% du pétrole et du gaz alors que l’agriculture qui est la principale source
de revenue des habitants couvre à peine 30% des besoins du pays.
Le manque de la diversification de l’économique et les dépenses
publiques élevées sont à l’origine de ces mauvais résultats en perspectives.
Les dépenses publiques du pays de Teodoro Obiang Nguema étaient de 37,9% du PIB
en 2013, associé à une diminution des recettes pétrolières qui ont généré un
déficit de 7,5% du PIB.
Un déficit qui devrait encore s’aggraver, selon les estimations des
trois organisations internationales, pour atteindre 11,4% du PIB cette année et
12,8% en 2015. En revanche bien que les revenus pétroliers
permettent à la Guinée équatoriale d’afficher un revenu par habitant de 29.940
dollars en 2013 et d’occuper ainsi le 59e rang mondial, mais en indice de développement humain, la Guinée
équatoriale occupe la 136e place sur un total de 187 États.
La Guinée équatoriale s’est doté
de grandes infrastructures grâce aux revenus du pétrole, le pays a connu de
grandes transformations pour son
développement mais Vue ces perspectives, l’on pointe du doigt la politique de gestion des revenus par le régime où la corruption et
les détournements des fonds publics etc.
se font en toute impunité. En Guinée équatoriale l’on est déjà préoccupé car on craint que le pays
reprenne encore sa place parmi les pays
plus pauvres de la planète qu’il occupait avant l’exploitation du pétrole.
SOM/ Assofrage
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