MALABONews-Malabo (Guinée
équatoriale)-La
Guinée équatoriale est toujours parmi les mauvais élèves en matière de la liberté de la presse.
Bien que il n’y a pas de
journalistes en prison, pas de journalistes
tués mais la censure qui ne dit
pas son nom dans les medias d’Etat et autres demeure.
Les journalistes travaillant
dans les medias locaux pratiquent
l’autocensure pour éviter de s’exposer au licenciement, passage a tabac à la police
ou encore de se retrouver devant la barre
pour diffamation, calomnie ou encore injure.
Selon reporters sans frontière
(RSF), la Guinée équatoriale occupe cette année 2014 la 168e
place contre 166 en 2013 sur 180 indique
le classement mondial de l’organisation
Le pays figure aussi parmi
les 5 pays Africains ou la censure est plus pratiquée selon le comité de
protection de journalistes (CPJ).
Le thème de cette année étant
donc la « liberté des medias pour un avenir meilleur »,
l’avenir est encore loin d’être meilleur en Guinée équatoriale puis que les
medias sont fortement contrôlés par les autorités politiques du régime.
ATTEINTES à la liberté de la presse Guinée équatoriale 2013-2014
L’on peut retenir que le responsable du service d’information à la Radiotélévision
nationale RTVGE, Luis Ndong Owono a
passé près de 48H incarcéré dans une cellule au commissariat central de Malabo
à la demande d’un lieutenant colonel de police parce que le journaliste n’a pas
rédigé l’information comme il a voulu.
En janvier 2014, l’émission radiodiffusée
« Cultura en Casa » est définitivement suspendue avec à l’appui le licenciement
de sa directrice présentatrice Amparo
Oba Efua dit Amparin pour avoir évoqué les sujets comme la criminalité
mettant en rapport sa matérialisation avec la collaboration des hommes politiques,hommes influentes et forces armées.
Février 2014, l’émission télévisée
"52 mn" présentée par Bernadino NZe Biyogo
est aussi suspendue pour avoir également évoqué le manque d’enquêtes par le
gouvernement sur les assassinats ceci arrive à la télévision ASONGA, télé privée de Teodorin
Ngema Obiang fils du président Teodoro Obiang Nguema au pouvoir depuis 34 années.
Pour le journaliste indépendant
Samuel Obiang Mbana, correspondant d’Africa N°1, APA, DW et titulaire du Blog MALABONEWS ,ex- correspondant de l’AFP , j’ai été menacé à
plusieurs occasions par Seguismundo Nsue Alene conseiller du président Teodoro
Obiang Nguema en matière de presse et information. Il me reproche de choisir
les mauvais angles au profit des Occidentaux et Américains,
« tu écris mal, tu
n’informes pas les bonnes choses que le président réalise, tu informes seulement
ce qui est mauvais » dit M Seguismundo Nsue Alene
Ce proche du président
Teodoro Obiang Nguema m’a déjà même empêché de couvrir plusieurs cérémonies
officielles tout simplement parce que je ne cède pas à sa requête celle de faire les éloges au président Teodoro Obiang Nguema et
gouvernement dans mes rédactions au détriment de l’information attendue par les
auditeurs et lecteurs.
Le journaliste Samuel Obiang
Mbana harcelé par certains proches du régime pour certaines dénonciations a été empêché
de couvrir en mai 2013 la cérémonie d’ouverture de la campagne électorale pour
les législatives, sénatoriales et municipales du 26 mai 2013
Mon matériel à savoir, Enregistreur de sons, appareil de
photo, microphone et câble ont été confisqués par le directeur général de la
presse présidentielle Eugenio Nze Obiang .
Le materiel du journaliste
Samuel Obiang Mbana a ete derobé en novembre 2013 par les inconnus dans son
domicile, les mobiles de ce vol ne sont pas connus mais je crains que ce vol
soit commandité pour savoir les activités et contacts du journalistes, puis que
l'ordinateur et telephones portables ont été parmi le materiel emporté
En Guinée équatoriale c’est
le silence radio ce 3mai 2014, rien n’a été organisé en faveur des journalistes
pour commémorer ce jour important pour les journalistes.
L’association de presse de
Guinée équatoriale (ASOPGE) etant en restructuration puis que politisée par
certains ex membres,un collectif de journalistes qui souhaitent l’existance d’une
presse responsable et libre en Guinée équatoriale revisent les statuts et
entendent mettre sur les rails dans les prochains jours l’ASOPGE.
SOM/
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