Alfonso Nsue Mokuy |
MALABONews-Genève (Suisse)-La Suisse, la
France, l’Espagne par exemple ont recommandé à la Guinée équatoriale lors de
son passage le 5 mai 2014 à Genève en
Suisse à la 19e session du groupe de travail sur l’examen périodique
universel (EPU) du conseil des droits de l’homme des nations unies «
d’abolir la peine capitale, d’assurer la liberté d’expression et d’information
à travers l’indépendance et pluralisme des medias, d’autoriser les
manifestations pacifiques, de signer le statut de Rome sur la cour pénale
internationale, d’abolir les détentions arbitraires et torture, d’établir un
appareil judiciaire indépendant etc. »
Ces recommandations et autres
faites par les 76 pays présents représentés par leur ambassadeur au conseil des
droits de l’homme ont été précédées par la présentation du rapport de la Guinée
équatoriale faisant état des progrès dans la promotion et protection des droits
de l’homme, rapport de 19 pages présenté
par le 3e vice premier ministre en charge des droits de l’homme
Alfonso Nsue Mokuy.
Le représentant du gouvernement de Malabo a par ailleurs apporté
les réponses pour certains et non pour
d’autres aux questions posées par certains
pays.
Interrogé par exemple sur les mesures prises par le gouvernement
pour finir la corruption qui gangrène le pays,
Alfonso Nsue Mokuy a répondu que d’accord à la volonté politique du
gouvernement pour prévenir et combattre la corruption, l’agence nationale d’investigation financière a été
créée ANIF, une cour anticorruption et la cour des comptes ont été aussi mises en place.
Concernant la question sur les mesures prises par le
gouvernement pour la liberté de la presse, Nsue Mokuy a répondu qu’en Guinée
équatoriale il existe la liberté d’expression, la liberté de créer les
entreprises de presse, avant de reconnaitre que les journalistes ont eu des
ennuis pour faire librement leur travail mais « nous allons protéger les
journalistes » s’est-il engagé.
Interrogé également sur les mécanismes qui existent pour prévenir
et éliminer la torture, les détentions arbitraires prolongées et secrètes et la
discriminations faite aux femmes, Alfonso Nsue Mokuy journaliste de formation
et opposant de la majorité présidentielle a répondu que le parquet général a
pris les dispositions avant la tenue du procès pour les cas enregistrés et
qu’il existe aussi la loi de Habeas Corpus alors que sur le terrain, la torture
est encore pratiquée dans les commissariats, les hommes influents du régime peuvent
donner l’ordre de détention d’un sujet comme il veulent et quand ils
veulent.
En dépit donc des félicitations reçues de la part de certains
états pour les progrès notés en matière de protection et promotion des droits
par le gouvernement de Malabo ,la Guinée équatoriale figure encore toutefois parmi les mauvais élèves mais avant l’adoption
du rapport jeudi prochain, le 3e vice premier ministre en charge des
droits de l’homme, Alfonso Nsue Mokuy a confié que son gouvernement continuera
a faire les efforts pour améliorer le respect des droits de l’homme en Guinée
équatoriale.
SOM/
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