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mardi 6 mai 2014

Guinée équatoriale-Droits de l'homme-ONU: avancés ou statu quo de Malabo examiné en droits de l'homme à Geneve en Suisse pour la 2e fois après 2009 dans le carde de EPU


Alfonso Nsue Mokuy
MALABONews-Genève (Suisse)-La Suisse, la France, l’Espagne par exemple ont recommandé à la Guinée équatoriale lors de son passage  le 5 mai 2014 à Genève en Suisse à la 19e session du groupe de travail sur l’examen périodique universel (EPU) du conseil des droits de l’homme des nations unies  «  d’abolir la peine capitale, d’assurer la liberté d’expression et d’information à travers l’indépendance et pluralisme des medias, d’autoriser les manifestations pacifiques, de signer le statut de Rome sur la cour pénale internationale, d’abolir les détentions arbitraires et torture, d’établir un appareil judiciaire indépendant  etc. » 
Ces recommandations et autres faites par les 76 pays présents représentés par leur ambassadeur au conseil des droits de l’homme ont été précédées par  la présentation du rapport de la Guinée équatoriale faisant état des progrès dans la promotion et protection des droits de l’homme, rapport  de 19 pages présenté par le 3e vice premier ministre en charge des droits de l’homme Alfonso Nsue Mokuy.
Le représentant du gouvernement de Malabo a par ailleurs apporté les réponses  pour certains et non pour d’autres aux  questions posées par certains pays.
Interrogé par exemple sur les mesures prises par le gouvernement pour finir la corruption qui gangrène le pays,
Alfonso Nsue Mokuy a répondu  que d’accord à la volonté politique du gouvernement pour prévenir et combattre la corruption, l’agence  nationale d’investigation financière a été créée ANIF, une cour anticorruption et la cour des comptes ont  été  aussi mises en place.
Concernant la question sur les mesures prises par le gouvernement pour la liberté de la presse, Nsue Mokuy a répondu qu’en Guinée équatoriale il existe la liberté d’expression, la liberté de créer les entreprises de presse, avant de reconnaitre que les journalistes ont eu des ennuis pour faire librement leur travail mais « nous allons protéger les journalistes » s’est-il engagé.
Interrogé également sur les mécanismes qui existent pour prévenir et éliminer la torture, les détentions arbitraires prolongées et secrètes et la discriminations faite aux femmes, Alfonso Nsue Mokuy journaliste de formation et opposant de la majorité présidentielle a répondu que le parquet général a pris les dispositions avant la tenue du procès pour les cas enregistrés et qu’il existe aussi la loi de Habeas Corpus alors que sur le terrain, la torture est encore pratiquée dans les commissariats, les hommes influents du régime peuvent donner  l’ordre de détention  d’un sujet comme il veulent et quand ils veulent.
En dépit donc des félicitations reçues de la part de certains états pour les progrès notés en matière de protection et promotion des droits par le gouvernement de Malabo ,la Guinée équatoriale figure encore toutefois  parmi les mauvais élèves mais avant l’adoption du rapport jeudi prochain, le 3e vice premier ministre en charge des droits de l’homme, Alfonso Nsue Mokuy a confié que son gouvernement continuera a faire les efforts pour améliorer le respect des droits de l’homme en Guinée équatoriale. 
SOM/

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