MALABONEws-Genève (Suisse) L'Espagne pays
colonisateur de la Guinée équatoriale dont les relations sont tendues ces
derniers temps a recommandé à son ex colonie et unique en Afrique lors de examen
périodique universel de Guinée équatoriale à Genève en Suisse le 5 mai à la 19e
session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme des nations unies
« d’appliquer l’abolition de la peine de mort, de finir avec
les restrictions qui rendent difficile le libre exercice de la liberté d’expression,
de réunion et d’association ».
L’Espagne dont la Guinée équatoriale
menace de rompre les relations diplomatiques pour mépris recommande également
au régime de Malabo de créer une institution nationale indépendante des droits
de l’homme pour faciliter la reconnaissance
légale des organisations non gouvernementales.
Madrid demande aussi à Malabo de
ratifier le protocole facultatif de prévention contre la torture dont sa lutte
doit être une action prioritaire du Gouvernement.
Espagne dont Malabo a annoncé
qu’il décline toute responsabilité sur le future de leurs relations recommande par ailleurs au
Pays de Teodoro Obiang Nguema de renforcer l’opérabilité de la cour anticorruption avec à l’appui les mécanismes publics de
supervision de décaissement officiel et
patrimoine de hauts fonctionnaires de l'état.
Ces déclarations d’Espagne interviennent
au moment ou les nuages sont dans l’axe Madrid et Malabo a cause de la déclaration
du chef de gouvernement Espagnol Mariano Rajoy qui a indiqué que
l’Espagne doit « chercher une solution intelligente en Guinée
équatoriale » suite aux critiques et reproches qui lui ont été
faites au congrès des députés espagnols parce qu’il a salué le
président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo au quatrième sommet UE-Afrique
à Bruxelles en début avril 2014.
L’invitation à Teodoro Obiang Nguema pour assister aux obsèques a
Madrid d’Adolfo Suarez ex- chef du gouvernement Espagnol, et la
conférence que le président Teodoro Obiang a animé à l’institut Cervantès
de Bruxelles en marge du sommet sur la langue Espagnol en Afrique ont également été critiquées et reprochées
au chef du gouvernement Espagnol.
L’auteur de ses
reproches, l’honorable porte-parole du Parti nationaliste
basque (PNV) Aitor Estéban a également souligné que l’Espagne a
des responsabilités qu’à l’égard des citoyens de la Guinée équatoriale, et non
envers le gouvernement d’un pays qui n’est pas démocratique.
Aitor Esteban a
enfin reproché au Chef du gouvernement espagnol « de n’avoir pas
prêté suffisamment d’attention à l’opposition politique équato-guinéenne »
A plusieurs occasions, le torchon
brule entre Madrid et Malabo car la Guinée équatoriale reproche à l’Espagne de
s’immiscer dans sa politique intérieure tandis que l’Espagne reproche à Malabo de
violer les droits de l’homme, le manque de démocratie etc.
SOM/
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